Le G7 teste son utilité face aux urgences du monde

Les dirigeants du G7 tentent de s'accorder dimanche 25 août sur des mesures d'urgence contre les feux de forêt en Amazonie mais aussi, ce qui s'annonce plus difficile, sur une relance de l'économie mondiale déprimée par la guerre commerciale entre Washington et Pékin.

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Le président français Emmanuel Macron (droite) accueille son homologue américain Donald Trump pour un dîner avec les autres dirigeants du G7, le 24 août à Biarritz
Photo: AFP/VNA/CVN

Mais la journée va débuter par une image très attendue, celle de la première rencontre entre le président américain et Boris Johnson depuis que ce dernier a pris les rênes du Royaume-Uni en pleine crise du Brexit.

Réputés pour leur caractère volontiers provocateur, les deux dirigeants vont-ils faire front commun face aux autres, comme le craignent les Européens?

Pas sûr car, même s'ils sont tous deux partisans du Brexit, Boris Johnson a regretté samedi 24 août les "barrières considérables" qui freinent les exportations britanniques aux États-Unis. Et à appeler Donald Trump à les lever pour que les deux pays puissent conclure un accord de libre-échange une fois le Royaume-Uni ayant quitté l'Union européenne.

Après ce petit-déjeuner, Donald Trump et Boris Johnson rejoindront Emmanuel Macron, Angela Merkel, Shinzo Abe, Giuseppe Conte et Justin Trudeau pour discuter de la sécurité mondiale et de l'état de l'économie.

Ces dernières semaines, des signaux préoccupants sont apparus en Allemagne, en Chine et aux États-Unis, laissant craindre une phase d'affaiblissement marqué de la croissance au niveau mondial.

"Convergence"

Européens et Japonais en font porter une partie de la responsabilité à la guerre commerciale que se livrent Washington et Pékin, qui ont encore surenchéri vendredi 23 août en annonçant de nouvelles taxes douanières.

"Les tensions commerciales sont mauvaises pour tout le monde", a averti le président Emmanuel Macron, résumant l'inquiétude générale.

Il a notamment cherché à convaincre Donald Trump de ne pas punir le vin français en contrepartie de la décision de Paris de taxer les "GAFA" (Google, Amazon, Facebook, Apple, et autres géants américains).

Emmanuel Macron a tenté de déminer les crispations avec son homologue américain au cours d'un long déjeuner de deux heures samedi 24 août sur la terrasse du luxueux Hôtel du Palais qui surplombe la grande plage de Biarritz.

La discussion "a créé les conditions pour un bon niveau de convergence au sein du groupe (du G7) en obtenant des clarifications de Donald Trump" sur les principaux sujets, "accords et désaccords compris", a affirmé l'Élysée. Avec, comme priorité, que ce Sommet du G7, décrié par une partie de l'opinion, soit "utile".

"De nombreuses bonnes choses arrivent pour nos deux pays. Grand week-end avec d'autres dirigeants du monde", a tweeté de son côté Donald Trump.

AFP/VNA/CVN

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