Créé en 1985 par la Turquie, l'Iran et le Pakistan pour promouvoir la coopération économique, ce forum et regroupe aujourd'hui dix pays, dont l'Afghanistan et d'autres pays d'Asie centrale riches en pétrole et en gaz comme l'Azerbaïdjan et le Turkménistan, englobant au total une population d'environ 400 millions d'habitants.
Le sommet se tient dans un ancien palais ottoman sur le Bosphore et est présidé par le chef de l'État turc, Abdullah Gül.
"L'utilisation rationnelle des ressources en hydrocarbures de notre zone et leur acheminement vers l'Ouest revêt une importance vitale", a souligné M. Gül, en ouvrant le sommet d'un jour.
Les ministres des Affaires étrangères turc, iranien et azéri ont publié une déclaration commune en marge du sommet, s'engageant à organiser des réunions trilatérales régulières afin d'accroître leurs consultations politiques.
Le sommet a été précédé mercredi par une réunion des ministres des Affaires étrangères, une occasion pour l'Iranien Ali Akbar Salehi, nommé la semaine dernière au poste de ministre des Affaires étrangères par intérim, de faire sa première apparition internationale.
Le programme nucléaire de son pays été évoqué lors d'un entretien qu'il a eu avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu. Le 23 décembre, ce dernier a refusé un rôle de médiateur attribué à son pays, soulignant que la Turquie se contenterait d'organiser le nouveau round de discussions sur le nucléaire iranien.
Mais, a-t-il précisé, "si les deux parties demandaient à la Turquie un soutien quelconque, nous serons toujours prêts à le donner". "L'objectif est clair : éliminer la région et le monde de menaces nucléaires", a-t-il ajouté.
XINHUA-AFP/VNA/CVN