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Premier d'une série de sommets internationaux en Asie, ce forum annuel verra lundi 10 novembre le président chinois Xi Jinping en maître de cérémonie pour son plus grand rendez-vous international depuis son accession au pouvoir en 2012 : en tête de liste, le président Barack Obama, son homologue russe Vladimir Poutine et le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Li Baodong (centre), lors de la cérémonie d'ouverture de l'APEC, le 5 novembre à Pékin. |
Pour faire bonne figure, Pékin, qui a suffoqué en octobre sous des pics de pollution, a mis les usines à l'arrêt et les fonctionnaires en congé pour une semaine, limitant drastiquement la circulation automobile.
Le "Forum pour la coopération économique pour l'Asie-Pacifique" (APEC) a 25 ans cette année et ses 21 économies-membres comptent désormais pour plus de 50% du PIB mondial, 40% de la population de la planète et 44% du commerce international.
Résultat de ses engagements à la libéralisation des échanges et d'accords bilatéraux, mais aussi d'un long combat contre le protectionnisme.
Trois projets en lice
Le chantier 2014 de l'APEC va voir à Pékin trois projets concurrents s'affronter ou se rapprocher.
Le Partenariat trans-Pacifique (TPP) voulu par Washington, pilier du "rééquilibrage" vers l'Asie de la politique américaine, continue de gagner du terrain auprès de 12 des pays-membres de l'APEC. Mais il exclut la Chine en l'état et se heurte toujours à la résistance japonaise sur la question de l'ouverture des marchés agricoles.
Pour leur part, les 10 pays membres de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) sont partisans d'un Partenariat économique global et régional(RCEP), un accord de libre-échange qui serait étendu à six autres pays, dont la Chine, le Japon et l'Inde.
Enfin, la Chine s'est faite le fer de lance d'une Zone de libre-échange pour l'Asie-Pacifique (FTAAP), une formule plus large susceptible d'englober les deux précédents.
"Nous voulons éviter que le club des riches du TPP parte dans une direction et le RCEP dans une autre", a déclaré Alan Bollard, directeur exécutif de l'APEC et ancien patron de la banque centrale de Nouvelle-Zélande.
AFP/VNA/CVN