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Guillaume Pépy, patron de la SNCF, en février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On est au contact des grévistes, on parle reconnaissance du travail, travail du week-end, travail de nuit, mais il y a une revendication qu’il est impossible de satisfaire : c’est le paiement des jours de grève", a poursuivi Guillaume Pépy. "Il n’est pas légitime de payer les jours de grève, chacun le sait."
Le service est très perturbé sur l'axe reliant Paris à la Bretagne, aux Pays-de-la-Loire et au Sud-Ouest à la suite d'une grève déclenchée le 21 octobre au Technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine), spécialisé dans la maintenance quotidienne des trains.
La grève, suivie par quelque 200 personnes sur les 700 que compte le Technicentre, fait suite au projet de la direction de dénoncer un accord local et de supprimer douze jours de repos supplémentaires par an prévus pour compenser le travail de nuit et de week-end de ces salariés touchant des bas salaires. Le projet a été retiré mardi 29 octobre par la direction du TGV Atlantique.
Les grévistes réclament désormais un paiement des jours de grève, que la direction leur refuse, la garantie de ne pas faire l'objet de sanctions disciplinaires en raison de leur arrêt de travail et une "revalorisation", c'est-à-dire une prime de 3.000 euros.
Le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a exclu mardi 29 octobre tout paiement d'une prime et des jours de grève, lors des questions à l'Assemblée nationale.
Ce "mouvement social est aujourd'hui sans objet dans la mesure où le projet de réorganisation qui était demandé a été retiré par la direction régionale. Dès lors, la demande de prime pour reprendre le travail paraît a minima hors sujet, en tout cas injustifiée", avait-il indiqué.
"Concernant la demande de paiement des jours de grève il n'y a de la même façon aucune raison d'y donner suite, c'est ce que nous a dit la SNCF et c'est la position du gouvernement", avait-il conclu.
AFP/VNA/CVN