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Des algues sargasses sur la plage de Sainte Anne en Guadeloupe le 23 avril 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce programme, qui sera financé par des fonds européens, est animé par la région Guadeloupe et est soutenu notamment par le Mexique, le Brésil, le Costa Rica, la République dominicaine ou encore l'Association des États de la Caraïbe.
Parmi les missions fixées dans une déclaration commune samedi 26 octobre, l'initiative veut "renforcer la capacité de réponse (...) face aux échouages massifs de sargasses par la mise en réseau des meilleures pratiques dans les domaines prioritaires comme la prévention des échouages, la protection des littoraux, la valorisation ou l’élaboration d’un cadre législatif" pour ces algues brunes.
Les sargasses, qui prolifèrent dans la région depuis 2011, dégagent quand elles échouent sur le rivage des émanations nauséabondes et toxiques qui ont des impacts sanitaires et économiques importants. Afin d'élaborer une réponse commune, une première conférence internationale a été organisée cette semaine en Guadeloupe, clôturée samedi 26 octobre par Edouard Philippe.
Le programme de coopération permettra de constituer une "plateforme dédiée à la collecte des données scientifiques et techniques sur les sargasses", dont la cause de leur multiplication est encore assez mystérieuse. Sera également mis en place "un centre d’alerte et de surveillance qui traitera de la télédétection et de la surveillance de la qualité de l’air à l’échelle du bassin caribéen", est-il inscrit dans la déclaration finale. Il est aussi évoqué une possible "conférence des donateurs" en 2020 "afin d'identifier des solutions durables d’accompagnement adaptées aux petits États insulaires de la Caraïbe pour faire face aux dépenses d’équipement et de soutien technique et technologique" pour ramasser et valoriser les sargasses.
AFP/VNA/CVN