>>Législatives au Japon : ouverture de la campagne électorale
Le Premier ministre Shinzo Abe lors d'un débat électoral à Tokyo, le 8 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Âgé de 63 ans, Shinzo Abe est revenu au pouvoir comme le sauveur en décembre 2012, après le passage désastreux aux commandes de l'opposition de centre gauche de 2009 à 2012, marqué par le séisme et le tsunami de mars 2011 à l'origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Il s'y maintient depuis, son parti remportant haut la main les différents scrutins qui se sont enchaînés, à l'exception de celui du renouvellement de l'assemblée de Tokyo, raflé en juillet par la gouverneure de la capitale, Yuriko Koike, qui vient aussi de créer un parti d'opposition pour les législatives.
Pour la deuxième fois en cinq ans, M. Abe a décidé de dissoudre la chambre basse du Parlement, pour, dit-il, écouter les citoyens.
Il brandit immanquablement l'étendard économique et sa stratégie de relance dite "abenomics", même si par la suite il tend à ruser pour faire passer les lois qui lui tiennent le plus à cœur, sur la sécurité et la défense par exemple.
Ce fut le cas pour l'extension des prérogatives à l'extérieur des Forces japonaises d'autodéfense en 2015, ou pour le texte sur le délit de complot, présenté comme nécessaire pour la lutte antiterroriste. L'opposition dans la rue n'a pas réussi à contrer la majorité écrasante dont jouit M. Abe au Parlement.
AFP/VNA/CVN