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Maria Sharapova, le 15 mai à Rome. |
"Un nouveau scanner montre que la déchirure musculaire contractée à Rome ne me permettra malheureusement pas de m'aligner dans les tournois sur gazon figurant à mon programme", a expliqué la Russe, qui n'avait pas obtenu d'invitation pour Roland-Garros.
Victorieuse sur le gazon londonien en 2004, Maria Sharapova, actuellement 178e joueuse mondiale, escomptait disputer les qualifications pour entrer dans le tableau final à Wimbledon.
Le 18 mai, elle avait obtenu une invitation des organisateurs du tournoi sur gazon de Birmingham (17-25 juin), qui sert habituellement de préparation à Wimbledon.
"Je veux remercier la LTA (Lawn Tennis Association) pour son incroyable soutien en m'accordant une wild card pour Birmingham. J'attends avec impatience de vous voir là-bas l'année prochaine", a encore précisé Sharapova dans son communiqué.
En janvier 2016, lors de l'Open d'Australie, Sharapova avait été contrôlée positive au meldonium, produit ajouté le premier jour du même mois sur la liste des substances interdites.
D'abord privée de compétition pendant deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF), à compter du 26 janvier 2016, elle avait vu sa sanction réduite à 15 mois par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Après une suspension de quinze mois pour dopage au meldonium, Sharapova, 30 ans, a fait son retour sur le circuit au tournoi de Stuttgart (grâce à une wild-card). Elle y a atteint les demi-finales, puis a gagné un match à Madrid et un autre à Rome cette semaine avant d'abandonner au deuxième tour à cause d'une blessure à une jambe.
Concernant son avenir, la Russe aux cinq victoires en Grandf Chelem a souligné qu'elle allait "continuer le travail sur sa convalescence et mon prochain tournoi au programme est celui de Stanford, à partir du 31 juillet".
En raison de ce contre-temps, Sharapova, couronnée à l'US Open en 2006, ne pourra compter que sur une invitation des organisateurs américains pour disputer la dernière levée du Grand Chelem de l'année, à New York.