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Le défenseur vénézuélien Nahuel Ferraresi, buteur en prolongation face aux États-Unis, au Mondial U20, le 4 juin à Jeonju. |
La finale, dimanche à Suwon, opposera donc une sélection sud-américaine à une équipe européenne, comme lors des trois éditions précédentes, dont celle de 2015 remportée par la Serbie contre le Brésil.
L'Uruguay favori ?
Depuis le début du tournoi, l'Uruguay est considéré comme un des grands favoris du tournoi. L'équipe emmenée par le milieu de terrain Rodrigo Bentancur - récemment acheté par la Juventus Turin - veut rompre une malédiction dans ce Mondial U20. La sélection uruguayenne n'a jamais remporté la compétition malgré deux finales en 1997 et en 2013.
Cela passe par une victoire contre le Venezuela jeudi à 10h00 françaises à Daejeon, ce qui ne sera pas chose facile a priori. Les Vénézuéliens ont en effet fait forte impression jusqu'ici. Ils n'ont encaissé qu'un but en cinq matches et disposent de joueurs techniques devant comme Adalberto Penaranda.
Seule interrogation, seront-ils prêts physiquement après avoir été poussés à deux reprises en prolongation par le Japon en huitièmes et les États-Unis en quarts ? C'est en tout cas la première demi-finale de Coupe du Monde de l'histoire des sélections vénézuéliennes messieurs. Seule l'équipe féminine des moins de 17 ans en avait fait autant.
Les Uruguayens se sont montrés à l'aise aux tirs au but face au Portugal en quarts de finale (2-2, 5-4 aux t.a.b.), avec trois parades de leur gardien Santiago Mele pendant la séance. Et Rodrigo Amaral, entré en cours de match face aux Portugais, est très habile sur coups de pied arrêtés.
L'Angleterre revancharde
L'autre demi-finale opposera une Italie très rodée tactiquement à une Angleterre revancharde, à 13h00 françaises à Suwon.
"Je pense que l'Italie est favorite. Parce que nous avons perdu à l'Euro (en demi-finale U19 il y a un an) contre eux 2-1. C'était une défaite difficile à accepter", souligne Ademola Lookman. À l'image de ce talentueux milieu de terrain d'Everton ou de l'attaquant Dominic Solanke, l'équipe anglaise dispose sans doute de meilleures individualités que sa rivale.
Attention toutefois à l'organisation italienne qui a parfaitement fonctionné jusqu'ici : une solide assise défensive et des courses sur l'aile pour lancer de longs ballons sur la tête des attaquants Riccardo Orsolini ou Andrea Favilli.
Autre atout, le pied gauche de Federico Dimarco qui a fait des miracles en quarts contre la Zambie, dont un coup franc salvateur pour décrocher la prolongation (3-2 a.p).
"Le match contre l'Angleterre ressemblera un peu à celui de la France", expose le sélectionneur Alberigo Evani. "Ils ont beaucoup de qualités. Et ils se sont améliorés sur le plan tactique", considère-t-il.
En huitièmes de finale, les Italiens avaient éliminé la France (2-1), pourtant considérée comme l'un des candidats au titre dans cette Coupe du Monde.