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La Japonaise Naomi Osaka pendant son match contre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova à Melbourne, le 8 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En revanche, le Français Gaël Monfils, 11e mondial, quitte le premier Grand Chelem de l'année, abattu et deboussolé, après sa défaite d'entrée face au Finlandais Emil Ruusuvuori (86e).
En soirée, c'est le double tenant du titre, Novak Djokovic, en quête d'un 9e sacre record à Melbourne, qui fera ses grands débuts face au Français Jérémy Chardy, tandis que l'un des premiers chocs du tournoi est également attendu entre le jeune Yannick Sinner, vainqueur dimanche 7 février de son deuxième titre ATP au Great Ocean Road Open, et le Canadien Denis Shapovalov, 12e mondial.
Osaka impériale
Elle avait la difficile tâche d'ouvrir le tournoi sur la Rod Laver Arena, de cet Open d'Australie un peu particulier, décalé de trois semaines en raison de la pandémie de coronavirus, et dont la menace aura plané jusqu'au bout sur le premier Grand Chelem de l'année 2021. Et Naomi Osaka n'a pas tremblé.
La Japonaise, 3e mondiale, n'a pas traîné pour se sortir d'un premier tour qui aurait pu être piégeux face à la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, 39e mondiale. Un peu moins d'une heure dix sur le court et trois petits jeux concédés à son adversaire, battue 6-1, 6-2.
La vainqueure du dernier US Open ne pouvait rêver à une meilleure entrée en matière et met fin aux incertitudes qui pouvait l'entourer après son forfait en demi-finale du Gippsland Trophy, il y a deux jours, en raison d'une douleur à l'épaule.
"J'étais très nerveuse en débutant ce match. J'avais vraiment à cœur de bien jouer", a-t-elle reconnu à l'issue de la partie.
"C'était vraiment difficile d'avoir à affronter quelqu'un d'aussi bon dès le premier tour. Mais d'une certaine manière, cela m'a aussi aidé à rester calme, car je savais que je pouvais pas me permettre d'être nerveuse" face à elle. "C'était vraiment un match difficile", a souligné l'ancienne numéro un mondiale, ravie de retrouver un peu de public pour l'encourager.
"J'espère qu'au fur et à mesure des matches que je jouerai j'aurai encore l'occasion de m'améliorer".
Le prochain tour devrait lui donner l'occasion de monter en puissance face à la Française Caroline Garcia, ancienne numéro quatre mondiale, aujourd'hui retombée à la 43 place, mais qui a su se montrer solide lundi 8 février pour vaincre la Slovène la Slovène Polona Hercog (51e) en deux sets, 7-6 (8/6), 6-3.
Serena en mode express
L'Américaine Serena Williams après sa victoire contre l'Allemande Laura Siegemund, le 8 février à Melbourne. |
Si quelqu'un doutait encore de la volonté de Serena Williams de remporter un 24e Majeur pour égaler le record de Margaret Court, son premier tour expéditif face à Laure Siegemund a de quoi lever les interrogations.
Il n'aura fallu que 56 minutes à la cadette des soeurs Williams pour terrasser l'Allemande, 49e mondiale et quart de finaliste à Roland Garros cet automne, à laquelle elle n'aura laissé que deux petits jeux (6-1-6-1).
Le prochain tour de l'Américaine de 39 ans, aujourd'hui 11e mondiale, ne devrait pas lui poser de problèmes non plus puisqu'elle rencontrera la 99e joueuse au classement WTA, Nina Stojanovic.
L'ainée des Williams, Venus, a également connu eu une belle entrée en matière, en battant là aussi sans traîner la Belge Kirsten Flipkens, 7-5, 6-2.
Les larmes de Monfils
Perdu. C'est ainsi qu'est apparu Gaël Monfils en conférence de presse après sa défaite face au Finlandais Emil Ruusuvuori (86e), après cinq sets, 3-6, 6-4, 7-5, 3-6, 6-3, et 3h46 d'efforts.
La Français de 34 ans, qui avait atteint les 8es de finale l'an dernier à Melbourne, enchaine les défaites depuis plusieurs mois.
Et pour le moment, malgré sa récente association avec l'exigeant Autrichien Günter Bresnik, ex-entraîneur de Dominic Thiem, il ne trouve pas de solution.
"J'ai zéro confiance. Je n'ai pas de repères, c'est dur. (...) J'essaie d'être patient, je bosse mais je n'arrive pas à trouver mon jeu. (...) Je ne me sens pas bien et ça se voit".
"Je sais que j'ai beaucoup perdu et ça me fait mal. Et le pire dans tout ça, c'est que je taffe, je m'entraîne comme un boucher mais je n'y arrive pas. J'aimerais me relever et me dire que ce cauchemar est fini mais je ne sais pas quand ça va s'arrêter", a-t-il expliqué les larmes aux yeux en conférence de presse.
AFP/VNA/CVN