Les services de santé au Vietnam sont très bon marché comparativement à ce qui se fait l'étranger. |
Ces dernières années, Singapour est le premier choix des patients vietnamiens, qui partent également de plus en plus se faire soigner en République de Corée, en Thaïlande, voire aux États-Unis.
Si les malades vietnamiens des grandes villes comme Hanoi et Hô Chi Minh-Ville acceptent de payer des frais élevés pour se faire soigner à l'étranger, c’est avant toute autre considération pour consulter auprès de médecins plus compétents et de bénéficier d’équipements dernier cri...
Les services de santé au Vietnam sont très bon marché comparativement à ce qui se fait l'étranger. À Singapour par exemple, une même prestation est facturée quatre, cinq fois plus chère qu’au Vietnam.
Des patients étrangers viennent au Vietnam se faire soigner
D’après le femme Docteur Trân Hai Yên, directrice adjointe de l'Hôpital d'ophtalmologie de Hô Chi Minh-Ville, les Vietnamiens qui partent se faire soigner à l'étranger sont des personnes très aisées. Dans les pays développés, les services de santé sont meilleurs, c’est incontestable. Cependant, cela comporte aussi des limites : la barrière de la langue, les frais élevés de traitement, de déplacement, d'hospitalisation...
Inversement, plusieurs patients étrangers viennent au Vietnam se faire soigner, même pour bénéficier de soins palliatifs pour les maladies incurables. La compétence des médecins et les frais raisonnables expliquent ce nouvel «engouement».
Le nombre de Viêt kiêu (Vietnamiens vivant à l'étranger) et d’étrangers qui se rendent à l’hôpital Tu Du de Hô Chi Minh-Ville a considérablement augmenté. En 2011, quelques 101 couples étrangers sont partis à l’hôpital An Sinh de Hô Chi Minh-Ville pour remédier à leur stérilité.
Chaque année, l’hôpital Cho Rây et l’Université de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville accueillent environ 20 médecins venus des pays d’Asie du Sud-Est qui viennent y enseigner les nouvelles techniques pour les maladies cardio-vasculaires, la pédiatrie, etc.
Mai Huong/CVN