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Wall Street a ouvert en légère baisse le 4 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a avancé de 39,03 points à 20.689,24 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 3,93 points à 5.898,61 points. L'indice élargi S&P 500 a progressé 1,32 point, soit 0,06%, à 2.360,16 points.
"Un nouveau jour au ralenti", a commenté Peter Cardillo, de First Standard Financial, jugeant les investisseurs "très très prudents".
Avant de finir légèrement dans le vert, la Bourse a oscillé autour de l'équilibre pendant toute la séance, ne trouvant pas de franche direction dans les indicateurs économiques du jour avec une augmentation des commandes industrielles en février et une réduction du déficit commercial des États-Unis au même mois.
Si un déficit moindre est en apparence une bonne nouvelle, les analystes remarquaient que cela s'expliquait surtout par une baisse des importations, ce qui peut être interprété comme un signe de faiblesse de la demande américaine.
Surtout, les investisseurs restent dans l'attente de la publication vendredi 31 mars des chiffres officiels de l'emploi américain pour le mois de mars, avant lesquels l'enquête sur le secteur privé de la société de services informatiques ADP ne devrait faire figure que de maigre avant-goût mercredi 5 avril.
Sur le front politique, c'est le sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping jeudi 6 et vendredi 7 avril qui attire les regards avec notamment la question des relations commerciales entre les deux géants économiques.
"Les investisseurs se demandent ce qui va en sortir", a commenté Peter Cardillo.
Au niveau américain, les analystes relevaient le retour de la question de l'abrogation et du remplacement de la loi sur la santé, dite Obamacare, malgré le revers infligé dans ce dossier à Donald Trump en mars par une frange de son propre parti républicain.
"Cela crée des inquiétudes sur un report du processus d'adoption de la réforme fiscale et fait émerger le sentiment que l'agenda politique est comme un bateau sans gouvernail en ce moment, évoluant au gré des vents mais sans destination finale", a commenté Patrick O'Hare de Briefing dans une note.
AFP/VNA/CVN