Boxe/Super-moyens
Sans contestation, "Canelo" unifie les titres et entre dans l'histoire

Implacable et au sommet de sa boxe, Saul "Canelo" Alvarez est entré dans l'histoire des super-moyens, en unifiant les titres avec une victoire aux dépens de Caleb Plant, par arrêt de l'arbitre à la 11e reprise, samedi 6 novembre à Las Vegas.

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Le Mexicain Saul "Canelo" Alvarez célèbre sa victoire sur l'Américain Caleb Plant, le 6 novembre à Las Vegas

Au fur et à mesure d'un combat dominé de la tête et des épaules par le Mexicain, la question n'était pas de savoir si l'Américain pourrait créer une improbable sensation, mais de savoir s'il finirait debout.

L'avant-dernière reprise y a répondu, quand "Canelo" a trouvé l'ouverture de ce terrible enchaînement crochet gauche-droite-gauche, qui a fait tomber une première fois Plant. Peinant à se relever et garder son équilibre, ce dernier a été compté puis autorisé à continuer.

C'est d'un enchaînement similaire, mais inversé en droite-gauche-droite qui a eu raison de lui, l'arbitre mettant un terme au calvaire, bien qu'il se fut encore relevé. Pendant ce temps, après sa démonstration de force, le combattant de Guadalajara exultait en montant sur les cordes.

"Ca m'a demandé un peu de travail, c'est un bon combattant. Il a tout mon respect", a commenté le Mexicain de 31 ans.

Grâce à cette 57e victoire (dont 39 avant la limite) en 60 combats (2 nuls, 1 défaite), il ajoute à son palmarès la ceinture IBF, jusqu'alors propriété de son adversaire, aux WBA, WBC et WBO qu'il possédait déjà.

Sixième unifié

Depuis 1988 et l'ère des quatre ceintures, il est le sixième boxeur à intégrer le club des "unifiés", après l'Ukrainien Oleksandr Usyk (mi-lourds) et les Américains Bernard Hopkins (moyens), Jermain Taylor (moyens), Terence Crawford (super-légers), Josh Taylor (super-légers).

Le Mexicain "Canelo" Alvarez (droite) pendant son combat contre Caleb Plant, le 6 novembre à Las Vegas

"Vous allez assister à quelque chose dont vous vous souviendrez longtemps", avait promis "Canelo" qui aura été de deux des trois combats retentissants de l'année. En mai, il avait en effet battu le Britannique Billy Joe Saunders, en lui fracturant le plancher orbital, devant plus de 70.000 spectateurs à Arlington (Texas), dans l'antre de l'équipe de football américain (NFL) des Dallas Cowboys, pour le plus gros évènement sportif en intérieur depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Un mois après l'extraordinaire affrontement remporté par Tyson Fury aux dépens de Deontay Wilder, qui ont écrit une des plus belles pages de la catégorie reine des lourds, la boxe s'est encore offert une belle publicité, "Canelo" étalant sa supériorité pugilistique face à un rival qui n'a pas démérité, mais s'est avéré largement en-dessous.

Dans une MGM Grand Garden Arena remplie de 16.586 spectateurs, dont une très grosse colonie mexicaine qui a scandé tout du long son surnom, "Canelo" s'est montré patient durant les trois premiers rounds. Il a notamment mis 1 min 12 avant de décrocher son premier coup de la soirée. Le tout sous les yeux de Mike Tyson, qui avait prédit sa victoire, le jugeant comme le meilleur boxeur de sa génération.


AFP/VNA/CVN

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