>>Les Bleus raflent la Ligue des nations sur la route du Mondial
>>Ligue des nations : les Bleus renversent le voisin belge et vont en finale
Le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, à la veille du match contre l'Espagne en Ligue des Nations, le 9 octobre à Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À un an de la Coupe du monde au Qatar (21 novembre - 18 décembre), le sélectionneur des champions du monde dispose d'un groupe quasiment complet, dont les contours s'affirment avant d'affronter le Kazakhstan le 13 novembre au Parc des Princes et la Finlande trois jours plus tard à Helsinki.
Excepté les blessures de Varane (cuisse) et du gardien N°2 Mike Maignan (poignet), le technicien a peu bousculé sa liste des 23 par rapport à l'équipe victorieuse de la Ligue des nations en octobre, après deux matches renversants contre la Belgique (3-2) et l'Espagne (2-1).
En conférence de presse, il a avoué miser sur "une logique de continuité", surtout "quand ça se passe bien".
Les modifications viennent principalement de retours de blessure très attendus : Kingsley Coman, remis d’une légère intervention chirurgicale au cœur, retrouvera Clairefontaine lundi, comme N'Golo Kanté, à l'isolement lors du stage d'octobre pour une contamination au COVID-19.
D'autres retrouvailles, moins évidentes, concernent Alphonse Areola, de retour dans le groupe après deux ans d'absence.
Le gardien de West Ham, qui ne joue certes que les Coupes mais n'a toujours pas encaissé le moindre but, a été préféré à Steve Mandanda, sans temps de jeu à l'OM, voire Illan Meslier, le portier des Espoirs. Il épaulera le capitaine Hugo Lloris aux côtés du vétéran bordelais Benoît Costil.
"Certes, Alphonse ne joue pas tous les matches, mais les matches qu'il joue, il est performant. Il n'a pas le temps de jeu d'un titulaire, mais il joue, il a un vécu avec nous, et cela me semble logique de le rappeler", a expliqué "DD".
Les néophytes devront attendre : ni Christopher Nkunku, en forme avec Leipzig, ni William Saliba, plébiscité à Marseille, ne découvriront les Bleus en novembre.
En attaque, les rêves de record de buts en Bleu, brigué par Olivier Giroud, s’éloignent un peu plus pour le Milanais de 35 ans, encore écarté comme depuis la rentrée.
Martial écarté
L'attaquant du Real Madrid, Karim Benzema, buteur contre le Shakhtar Donetsk en Ligue des champions, le 3 novembre à Madrid. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Deschamps maintient en effet sa confiance en son trio offensif composé d'Antoine Griezmann, Kylian Mbappé et Karim Benzema, systématiquement titularisé quand les trois joueurs étaient disponibles.
Barrés par la concurrence de ce "triangle d'or", Wissam Ben Yedder et Moussa Diaby essaieront d'exister, outre Coman.
Mais pas Anthony Martial, absent de la liste après un mois d'octobre quasiment sans temps de jeu à Manchester United, ni Marcus Thuram, récemment remis d'une blessure, ni Ousmane Dembélé, dont le club, le Barça, vient d'annoncer un nouveau pépin physique.
La concurrence est tout aussi âpre au milieu de terrain : le duo Pogba-Kanté est complété, comme souvent, par Adrien Rabiot, et c'est les jeunes Aurélien Tchouaméni (21 ans, 5 sélections) et Mattéo Guendouzi (22 ans, 0 sélection) qui bénéficient de la confiance de Deschamps pour novembre.
De retour de blessure, Corentin Tolisso n'est lui pas rappelé, tout comme Jordan Veretout, nouveau venu en septembre qui devra patienter.
Les frères Lucas et Theo Hernandez sont reconduits en défense pour la deuxième fois de suite, au sein d’une arrière-garde tricolore sans surprise, où Kurt Zouma remplace Varane.
Les Bleus, en tête du groupe D des éliminatoires au Mondial, seront qualifiés pour la Coupe du monde au Qatar s'ils battent le Kazakhstan le 13 novembre. Même en cas de contre-performance, un match nul leur suffirait le 16 novembre en Finlande pour valider leur ticket.
AFP/VNA/CVN