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Le pilote néerlandais Max Verstappen, au volant de sa Red Bull, lors de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix du Mexique de Formule 1, le 5 novembre sur le circuit des Frères Rodríguez à Mexico. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ses rivaux de Mercedes ont dominé la séance de la fin de matinée, Verstappen a remis les pendules à l'heure l'après-midi.
Son chrono de 1 min 17 sec 301/1000 (le plus rapide du jour) le place 424/1000 devant son plus proche poursuivant, le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes). Un écart considérable sur la courte piste du circuit des Frères Rodriguez (4,304 km) !
"Les sensations sont bonnes mais il faudra surtout être là demain (samedi, en qualifications" à 14h00 locales/21h00 françaises/20h00 GMT, commente l'intéressé. "On a pas mal de choses à analyser, mais le week-end commence bien".
Les essais libres 3 sont quant à eux programmés à 11h00 (18h00/17h00) samedi 6 novembre.
Le Néerlandais, qui a douze points d'avance sur le Britannique Lewis Hamilton (3e à 509/1000 vendredi 5 novembre) à cinq courses de la fin de saison, le sait : à lui de tirer le maximum de cet avantage pour la course au titre.
Compte tenu des récents résultats de Red Bull à Mexico (victoires de Verstappen en 2017 et 2018, pole de Daniel Ricciardo en 2018, meilleur temps des qualifications pour Verstappen en 2019 avant une pénalité sur la grille de départ), il y est préparé.
Son aisance s'explique en grande partie par l'altitude de 2.200 mètres à laquelle le circuit est perché. Dans l'air raréfié, les appuis aérodynamiques sont moindres. Or Mercedes "en manque" par rapport à Red Bull, analyse Hamilton.
"Notre voiture est bien de manière générale", poursuit le septuple champion du monde. "On n'a pas de gros problèmes. On donne tout ce qu'on a mais ils sont juste plus rapides que nous pour l'instant".
Le scénario semble pour l'heure peu probable, mais que ferait Red Bull si son deuxième pilote Sergio Pérez (4e à 570/1000 vendredi 5 novembre) était en tête et Verstappen deuxième avant le drapeau à damier dimanche 7 novembre ?
Consignes d'équipe
Le pilote britannique Lewis Hamilton, au volant de sa Mercedes, lors de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix du Mexique de Formule 1, le 5 novembre sur le circuit des Frères Rodríguez à Mexico. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Laisserait-on le très populaire Mexicain gagner devant son public ou lui demanderait-on de faire place à son leader ? Leur patron Christian Horner "n'exclut pas" des consignes d'équipe.
"Il y a plusieurs scénarios. Ca dépendra de la position de nos adversaires", a répondu l'Anglais en conférence de presse vendredi 5 novembre.
"On préfèrerait, si Checo était dans cette situation, qu'il gagne à domicile car il n'y a pas mieux pour un pilote. Mais l'équipe doit avoir un oeil sur les deux championnats (pilotes et constructeurs, ndlr) et conscience de ce qui est en jeu".
Chez les constructeurs, justement, c'est Mercedes qui a un avantage de 23 points.
À retenir également de la journée, le "meilleur du reste", l'Espagnol Carlos Sainz Jr (Ferrari), est relégué à 1 sec 017/1000 du leader.
Poussiéreux et manquant donc d'adhérence, l'asphalte s'est révélé particulièrement piégeux aux virages 1 et 12, en témoignent une série de sorties de piste sans conséquence.
Le Canadien Lance Stroll (Aston Martin) et le Japonais Yuki Tsunoda (AlphaTauri), enfin, prendront le départ en fond de grille dimanche 7 novembre pour avoir changé des éléments de leur moteur au-delà du nombre autorisé par saison.
Quant au Britannique George Russell (Williams), il encourt une pénalité de cinq places pour changement de boîte de vitesses.
Annulé l'an dernier pour cause de pandémie, le GP du Mexique fait son retour à guichets fermés, avec 250.000 spectateurs attendus sur trois jours, 130.000 dimanche 7 novembre.