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Des enfants jouent au foot à Veliky Novgorod, en Russie, le 30 mars. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le groupe se divise en deux équipes dont l'une a enfilé des chasubles vert fluo. Certains portent des baskets neuves quand d'autres doivent se contenter de paires aux semelles lisses, voire trouées. Un équipement obsolète qui malgré tout adhère bien à la pellicule de neige collante et de glace recouvrant le sol.
Sous un ciel bleu profond, une volée de pigeons jaillit des arbres encore squelettiques, effrayés par les cris et les courses des enfants.
Sur ce terrain cerné par des immeubles décrépits, les petits footballeurs dribblent leurs adversaires et les flaques de neige boueuse, tentant de reproduire les fulgurances des stars du ballon rond, qui bientôt brilleront dans les stades de leur pays.
Veliky Novgorod a suivi le destin de nombreuses autres villes historiques russes. Au lustre d'antan a succédé une torpeur provinciale et un marasme économique que l'approche de l'événement sportif le plus populaire du monde va éclipser, au moins l'espace d'un mois.
Veliky Novgorod a suivi le destin de nombreuses autres villes historiques russes. Au lustre d'antan a succédé une torpeur provinciale et un marasme économique que l'approche de l'événement sportif le plus populaire du monde va éclipser, au moins l'espace d'un mois.
Des ballons de foot dans un filet après un match de jeunes à Veliky Novgorod, en Russie, le 30 mars. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Au bord de la pelouse, joues écarlates, jambes lourdes et tignasses en sueur, les gamins rangent leurs affaires. Les ballons finissent dans un grand filet, expédié dans le coffre d'une voiture. On refait le match, en attendant le prochain.