Russie : feu vert du gouvernement au lancement du mégaprojet gazier Yamal

Le gouvernement russe a donné son feu vert au lancement de la première ligne de production du mégaprojet de gaz naturel liquéfié (GNL) Yamal, construit dans l'Arctique russe par une alliance comprenant le français Total, a annoncé le consortium mercredi 29 novembre.

>>Total devient N°2 mondial du GNL en rachetant des activités d'Engie

>>Le groupe pétrolier Shell prospecte de nouveaux partenariats au Vietnam

>>Pétrole : signature d’un accord de coopération pour le projet gazier national B-O Mon

Dénommé ''Christophe de Margerie'', le premier des 15 méthaniers qui transporteront le gaz de Yamal LNG, le 3 juin à Saint-Petersbourg.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Yamal LNG a reçu la permission de l'État pour mettre en service les principales installations technologiques de la première étape de l'usine, dont la ligne de liquéfaction, 58 puits de gaz et l'infrastructure correspondante", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le lancement officiel de ce projet de 27 milliards de dollars est prévu d'ici à la fin de l'année. La première ligne doit permettre la production de 5,5 millions de tonnes de GNL par an, selon le consortium, qui prévoit les premières livraisons avant fin 2017.

Le chantier vise à construire en trois étapes une usine de liquéfaction du gaz sur la péninsule de Yamal, disposant de ressources considérables mais située au nord du cercle arctique, à 2.500 kilomètres de Moscou, posant des difficultés techniques considérables liées au climat et à l'isolement.

Le projet est mené par Novatek avec le français Total et les chinois CNPC et Silk Road Fund. Il représente un investissement de 27 milliards de dollars et ce financement a été compliqué par les sanctions imposées contre Novatek par les États-Unis à cause de la crise ukrainienne.

"Avoir obtenu la permission de mettre en service la première ligne de production de GNL est le résultat cumulé de nombreux mois de travail acharné et du dévouement de milliers d'ouvriers et d'ingénieurs", a déclaré le directeur général du projet, Evguéni Kot, cité dans le communiqué.

"Nous maintenons non seulement un calendrier strict pour le projet, mais nous prévoyons également de lancer la deuxième et troisième ligne de production en avance", a-t-il ajouté.

Yamal doit permettre de produire à terme 16,5 millions de tonnes à partir de 2019. Après Yamal, Novatek prévoit de développer un nouveau projet dans le Grand Nord, Arctique-2. Ce projet géant sur la péninsule de Gydan, dans la mer de Kara, dont la fin de la première phase de construction est prévue en 2022-2023, doit à terme produire autant que Yamal.

"Nous allons définitivement prendre part au projet. Nous détenons presque 19% du capital de Novatek et la réponse est pour moi évidente", avait indiqué en juillet le PDG de Total Patrick Pouyanné au quotidien russe Vedomosti.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top