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Les prix des carburants dans tout le pays va cesser à partir du 30 novembre de être fixé. |
Le ministère mexicain des Finances fixait jusqu'ici quotidiennement les prix maximum de l'essence et du diesel. Les prix avaient déjà été progressivement libérés dans le nord du pays. Désormais, cette libéralisation concernera le sud et le centre du pays qui concentrent la majorité des habitants, en particulier la zone métropolitaine de Mexico avec plus de 20 millions de personnes.
En 2013, une réforme constitutionnelle a ouvert la porte du secteur de l'énergie aux capitaux privés, mexicains et étrangers, mettant fin au monopole que l'entreprise étatique Petróleos Mexicanos (Pemex) détenait depuis la nationalisation du pétrole en 1938.
Cette réforme a été votée lorsque le plus important champ de pétrole du pays a été épuisé et que les prix du pétrole sur les marchés internationaux ont chuté à partir de 2014. Mais la réforme s'est accompagnée d'une augmentation de 20% du prix des carburants qui avait entraîné des manifestations début 2017.
"Dans les régions où ce processus de flexibilisation a déjà eu lieu, où les prix maximum ont été supprimés, nous ne voyons pas de poussées des prix", a assuré mercredi le sous-secrétaire d'État en charge des Finances, Miguel Messmacher.
Il a assuré que le gouvernement veillerait à ce que les prix du carburant, qui suscite une vive inquiétude de la population, ne s'envolent pas.
Au Mexique, 78% des stations-service continuent d'être exploitées par Pemex mais sont désormais présentes dans le pays d'autres entreprises mexicaines et des géants internationaux comme la Britannique British petroleum, l'anglo-hollandaise Shell ou l'Américaine Gulf.
AFP/VNA/CVN