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Le deuxième ligne néo-zélandais Michael Fatialofa (centre), alors chez les Hurricanes, lors de la demi-finale du Super Rugby face aux Chiefs, à Wellington, le 30 juillet 2016. |
"Ce qui est le plus difficile pour moi actuellement, c'est de réussir à retrouver mes fonctions motrices au niveau des mains. Avec ma main gauche, je ne peux quasiment rien faire", a expliqué le rugbyman au site Internet néo-zélandais 1 News.
Fatialofa, 28 ans, a souffert d'une lésion de la moelle épinière, une grave blessure qui peut laisser des séquelles, après un choc reçu le 7 janvier lors d'un match de championnat anglais, avec Worcester, contre les Saracens qui lui avait valu une évacuation en ambulance.
Après deux semaines en soins intensifs, le sportif est aujourd'hui capable de remarcher sans aide extérieure, une guérison que sa femme avait qualifiée de "miraculeuse" fin mars.
"Je ne pouvais rien sentir en dessous de mon cou" se rappelle Fatialofa.
"C'était assez effrayant, et j'étais vraiment à bout de souffle parce que ma moelle épinière était comprimée et que tout ce qui était en dessous était affecté et cela inclut mes poumons. J'essayais juste de respirer (...) J'ai entendu des gens mourir à côté de moi. C'était assez traumatisant", a-t-il expliqué.
Fatialofa, dont le contrat avec Worcester se termine en juillet, prévoit de poursuivre sa rééducation en Grande-Bretagne, avant de retourner en Nouvelle-Zélande.