Royaume-Uni : la vaccination recommandée pour les enfants à risque

Le Royaume-Uni a approuvé mercredi 22 décembre une formule modifiée du vaccin anti-COVID Pfizer/BioNTech pour les 5-11 ans, mais les scientifiques qui conseillent le gouvernement ont recommandé de réserver la vaccination aux seuls enfants à risque.

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Le Royaume-Uni a approuvé une formule modifiée du vaccin anti-COVID Pfizer/BioNTech pour les 5-11 ans.
Photo : AFP/VNA/CVN

Alors que le Royaume-Uni a jusqu'à présent adopté une attitude très prudente concernant la vaccination des enfants, le régulateur britannique (MHRA), a jugé le vaccin Pfizer "sûr et efficace" pour les enfants de cette tranche d'âge, chez qui les données mettent en évidence un "rapport bénéfice-risque positif". "Aucune nouvelle inquiétude en matière de sécurité n'a été identifiée", a souligné dans un communiqué June Raine, directrice générale de la MHRA.

Le JCVI, qui conseille le gouvernement sur sa campagne de vaccination, a recommandé que les enfants de 5 à 11 ans à risque ou dont un membre du foyer est gravement immunodéprimé, se voient proposer la vaccination. La recommandation est de leur administrer deux doses de 10 microgrammes, un tiers de la dose pour les adultes, espacées de huit semaines. Les recommandations pour les tous les 5-11 ans seront publiées ultérieurement.

Si la plupart des 5-11 ans présentent un "très faible risque d'être gravement malade", le risque est plus important pour ceux qui ont "des problèmes de santé sous-jacents", a souligné le Pr Wei Shen Lim, co-président du JCVI. Le JCVI recommande par ailleurs d'étendre aux classes d'âges supérieures éligibles la campagne de rappel.

Assouplissement des règles

Des habitants portent un masque pour lutter contre le COVID-19 à Londres.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

En pleine flambée des cas due au variant Omicron, le gouvernement britannique a par ailleurs réduit de dix à sept jours la période d'isolement en Angleterre pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus. Dès mercredi 22 décembre, les personnes qui disposent de deux tests antigéniques négatifs réalisés au sixième et septième jours pourront sortir de leur isolement. Selon le gouvernement, davantage de personnes pourront ainsi passer Noël en famille, sans risquer pour autant de transmettre le virus.

Cet assouplissement des règles intervient alors que le Royaume-Uni, pays parmi les plus touchés par la pandémie en Europe avec plus de 147.000 morts, fait face depuis quelque temps à une flambée des cas (+90.629 mardi 21 décembre) due au très contagieux variant Omicron. Pour autant, le Premier ministre britannique Boris Johnson a de nouveau écarté mardi 21 décembre toutes nouvelles restrictions en Angleterre avant Noël.

Le Pays de Galles, qui comme chaque province britannique décide de sa politique sanitaire, a lui annoncé qu'à partir du 26 décembre, les groupes seraient limités à six personnes maximum dans les pubs, restaurants et cinémas. Le service devra se faire obligatoirement à table et les événements seront limités à 50 personnes dehors, 30 à l'intérieur, a précisé le Premier ministre gallois Mark Drakeford.

Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, a par ailleurs annoncé mercredi 22 décembre la signature de deux nouveaux contrats avec Merck et Pfizer, à qui le Royaume-Uni achète 1,75 million et 2,5 millions de comprimés supplémentaires de leurs antiviraux anti-COVID - respectivement le molnupiravir et le PF-07321332/ritonavir. Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ces traitements par comprimés peuvent être pris à la maison et constituent une nouvelle arme essentielle dans la lutte contre la maladie.

APS/VNA/CVN

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