États-Unis : autorisation d'une pilule anti-COVID et ruée sur les tests

Un traitement contre le COVID-19 du laboratoire Pfizer, appelé Paxlovid, a été autorisé en urgence mercredi 22 décembre aux États-Unis, où la population se presse dans les centres de tests avant les fêtes de fin d'année menacées par le variant Omicron.

>>Omicron, largement majoritaire aux États-Unis, continue de déferler sur le monde

>>Les entreprises américaines serrent la vis face à Omicron

Des pilules de Paxlovid contre le COVID-19, médicament développé par Pfizer ici dans une usine à Fribourg, en Allemagne.

L'Agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé mercredi 22 décembre en urgence la pilule contre le COVID-19 du laboratoire Pfizer, mais la préoccupation immédiate des Américains restait de trouver des tests face à la propagation fulgurante du variant Omicron.

"Cette autorisation fournit un nouvel outil pour combattre le COVID-19 à un moment crucial de la pandémie", s'est félicitée une responsable de la FDA, Patrizia Cavazzoni, citée par un communiqué.

Le président américain Joe Biden s'est empressé de saluer dans un communiqué cette "bonne nouvelle" qui permet de garnir "l'armoire à pharmacie du pays". La Maison Blanche entend se procurer 250.000 traitements dès janvier, et 10 millions au total.

Ce médicament antiviral pourra être administré aux patients à haut risque âgés de 12 ans et plus, précise la FDA, qui souligne toutefois que les vaccins restent le premier axe de défense contre la pandémie.

Le traitement de Pfizer, commercialisé sous le nom de Paxlovid, consiste en une combinaison de deux pilules prise deux fois par jour pendant cinq jours, dès le diagnostic et dans les cinq jours après l'apparition des symptômes.

Il permet de réduire de 88% les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque pris dans les cinq premiers jours après l'apparition des symptômes, selon des essais cliniques.

Pfizer a également annoncé que son traitement antiviral devrait rester efficace contre Omicron. Ce nouveau variant, hautement transmissible, a entraîné une hausse des cas aux États-Unis, comme dans de nombreux autres pays à travers le monde.

Ruée sur les tests

La priorité des Américains restait toutefois mercredi 22 décembre de trouver des tests, en particulier pour celles et ceux qui s'apprêtent à se retrouver en famille pour les fêtes de fin d'année.

Les files s'allongent devant les centres de test aux États-Unis, et certaines chaînes de pharmacie ou encore le géant du commerce en ligne Amazon ont décidé de rationner les achats, faute de stocks suffisants.

L'administration Biden, qui promet de distribuer 500 millions de tests gratuits, mais seulement à partir de janvier, se défend toutefois d'avoir mal anticipé la situation.

Joe Biden a répété que le pays était "prêt" à absorber une éventuelle hausse des hospitalisations, et estimé que les Américains vaccinés ne devaient pas "paniquer".

Les autorités sanitaires ont toutefois recommandé d'éviter les rassemblements trop nombreux, et de privilégier les festivités en petit comité, entre personnes vaccinées.

Certaines localités ont décidé de fermer temporairement les écoles ou de mettre en place un pass vaccinal - à Washington, la capitale fédérale, il sera ainsi obligatoire à partir de janvier d'être immunisé pour aller au café, au restaurant ou dans une salle de sport.

La grand-messe de l'électronique et des technologies de Las Vegas, le Consumer Electronics Show (CES), voit elle son grand retour en présentiel, prévu début janvier, compromis. Nombre de grandes entreprises ont décidé de l'imiter ou d'annuler leur présence.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top