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Le sommet de trois jours virtuel sur la finance verte et les investissements durables, baptisé "Green Horizon summit", s'ouvre le jour où devait initialement débuter à Glasgow la conférence internationale sur le climat COP26, reportée à 2021 en raison de l'épidémie de nouveau coronavirus.
Selon les organisateurs, le sommet a pour but d'accélérer l'innovation financière dans le climat, en promouvant des initiatives semblables à celles des "obligations vertes", auxquelles les entreprises ont déjà pu souscrire pour tirer profit de projets environnementaux dans le monde entier.
Atteindre les objectifs de "zéro émission nette" de CO2 "nécessitera une transition économique complète, impliquant chaque entreprise, banque, assureur et investisseur", a prévenu dans un communiqué l'ancien gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, qui y voit "la plus grande opportunité commerciale de notre temps".
Désormais envoyé spécial de l'ONU pour le climat et conseiller du Premier ministre Boris Johnson, M. Carney exposera les progrès réalisés par le secteur financier pour aider à résoudre la crise climatique et ce qui doit encore être fait en amont de la COP26, affirment dans un communiqué commun le Green Finance Institute et la City of London Corporation, l'organisme qui gère la City de Londres.
Parmi les autres intervenants figurent le patron de l'ONU, Antonio Guterres, la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde ou encore le Prince Charles, héritier de la couronne britannique.
Du côté des investisseurs, sont attendus les directeurs des banques HSBC, Barclays et Standard Chartered ; le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates ; le milliardaire Mike Bloomberg ; ou encore le patron du colossal gestionnaire d'actifs BlackRock, Larry Finck ; qui s'est engagé à ce que son fonds d'investissement donne la priorité dans ses holdings au changement climatique et réduise sa participation aux projets qui exploitent du charbon.Le sommet sera aussi l'occasion de débattre de "la manière dont le financement privé peut travailler avec les gouvernements pour permettre que la croissance verte stimule la relance mondiale post-COVID", ajoute le communiqué.En amont de la COP26 chargée de définir les prochaines étapes pour freiner le réchauffement climatique, le Royaume-Uni co-organisera aussi avec l'ONU une réunion politique le 12 décembre afin d'exhorter les gouvernements à redoubler leurs efforts pour réduire les émissions de CO2, comme prévu dans l'accord de Paris.
AFP/VNA/CVN