>>La Malaisie appelle à une action urgente pour régler les problèmes liés aux Rohingyas
>>Myanmar : Suu Kyi annule un déplacement à l'ONU en pleine crise des Rohingyas
Camp de réfugiés de Kutupalong au Bangladesh, le 24 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La communauté internationale a salué la décision de Dacca d'ouvrir ses frontières à la marée humaine de cette minorité musulmane persécutée dans l'Ouest du Myanmar. Cependant, estiment les spécialistes, la Première ministre Sheikh Hasina ne peut guère espérer d'aide de pays alliés pour gérer ces réfugiés ou persuader le Myanmar de les réadmettre.
Si une solution n'est pas trouvée, l'hospitalité du Bangladesh envers les Rohingyas pourrait très nettement se refroidir, préviennent-ils.
"Le Bangladesh ne peut pas gérer cette situation seul", prévient Champa Patel, directrice du programme Asie de l'Institut britannique Chatham House.
"C'est densément peuplé, pauvre et historiquement déjà le refuge de déplacés de la communauté rohingya. Si (le pays) est actuellement avenant, cela pourrait changer si la situation se prolonge sans issue en vue", explique-t-elle.