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Le siège de l'OIAC à La Haye, le 4 avril. |
Il s'agit de la première conférence du genre depuis qu'une majorité des 193 États membres a voté en faveur du renforcement des pouvoirs de l'OIAC en juin, l'autorisant à désigner l'auteur d'une attaque chimique et non plus seulement à documenter l'utilisation d'une telle arme.
L'organisation peut désormais attribuer la responsabilité de futures attaques chimiques partout dans le monde, à condition que le pays sur le territoire duquel s'est produit l'incident le demande.
En avril, les autorités néerlandaises ont appréhendé et expulsé quatre agents russes qui préparaient une cyberattaque visant le siège de l'OIAC à La Haye, peu après la tentative d'empoisonnement de l'ex-agent russe Sergueï Skripal à Salisbury, pour laquelle Londres accuse Moscou qui dément toute responsabilité.
À quelques jours de la réunion clé de l'organisation, son nouveau directeur général, Fernando Arias, avait reconnu que l'OIAC traverse une "période difficile" après une série d'attaques.
Des "années de succès"
Lauréate du prix Nobel de la Paix en 2013, l'organisation est chargée de superviser l'application de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC), qui interdit la production et le stockage d'armes chimiques.
L'OIAC affirme avoir contribué à éliminer 96% des stocks mondiaux déclarés d'armes chimiques depuis son entrée en vigueur en 1997.
"L'objectif principal est de consolider l'organisation et de penser que plus de 21 années de succès doivent être préservées", avait indiqué M. Arias.
Lors de la conférence, l'OIAC devra notamment faire face à des discussions houleuses au sujet d'une nouvelle équipe d'enquête, chargée de désigner les responsables des attaques en Syrie et dont les travaux devraient commencer au début de l'année prochaine.
AFP/VNA/CVN