Il a ajouté que l'absence de nouveau gouvernement en Irak, plus de 5 mois après les élections, ne perturberait pas le retrait américain, qui doit être achevé fin 2011.
Dans la nuit du 18 au 19 août, la dernière brigade de combat américaine a quitté l'Irak, 12 jours avant la date officielle de la fin de la mission de combat des troupes américaines dans ce pays.
Le retrait "a été planifié et arrangé entre le gouvernement irakien et l'administration américaine", a déclaré M. Dabbagh. "Nous le soutenons. Les forces de sécurité irakiennes sont suffisamment prêtes pour faire face à la menace", a-t-il poursuivi. "Nous devions choisir entre avoir une présence militaire étrangère à long terme sur notre sol et faire le travail nous-mêmes", a-t-il expliqué. "Nous avons choisi de faire le travail avec nos forces de sécurité". La dernière brigade de combat américaine stationnée en Irak a quitté le 19 août le pays mais il reste encore quelque 50.000 soldats américains dans le pays chargés de former l'armée irakienne.
"Les derniers éléments ont traversé la frontière (koweïtienne) à 06h00 (03h00 GMT). C'est la dernière brigade de combat, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a plus de troupes de combat en Irak", a déclaré un porte-parole de l'armée américaine, le lieutenant-colonel Eric Bloom. Il s'agit de la 4e brigade Stryker de la deuxième division d'infanterie, qui était stationnée à Abou Ghraïb, un des endroits les plus dangereux d'Irak situé à 25 km à l'ouest de Bagdad. Les quelque 4.000 autres soldats de la brigade sont partis par avion. Désormais, il reste selon lui 56.000 soldats américains en Irak.
Le porte-parole du département d'État, Philip Crowley, s'exprimant en direct sur la chaîne de télévision américaine MSNBC au moment où étaient montrées, dans la nuit, les images de blindés franchissant la frontière, a évoqué un "moment historique" mais rappelé que l'engagement américain en Irak était solide et à long terme.
"Nous ne mettons pas fin à notre engagement en Irak. Nous allons avoir un important travail à faire (...) Ce n'est pas la fin de quelque chose, mais une transition vers quelque chose de différent. Nous sommes engagés à long terme en Irak", a-t-il dit. Le conflit irakien, qui a coûté la vie à 4.400 Américains et où les États-Unis ont engagé mille milliards de dollars, a eu "un coût élevé", a-t-il souligné.
Dans une lettre datée du 18 août et que l'on peut lire sur le site internet de la Maison Blanche, le président Obama salue également la fin de la mission de combat tout en ne faisant aucune mention du départ des dernières unités combattantes dans la nuit du 18 au 19 août.
AFP/VNA/CVN