"Les conditions caractéristiques d'une anomalie La Niña d'intensité faible à modérée devraient persister jusqu'à la fin de l'année, voire jusqu'au début de 2012", précise un communiqué.
Cet épisode La Niña devrait être cependant d'une bien moindre intensité que celui de 2010/2011 qui s'était traduit par des sécheresses et des inondations dans différentes parties du monde, indique l'OMM.
Le développement d'un épisode El Niño est par contre jugé très improbable avant avril 2012. Si La Niña se caractérise par des températures de surface de la mer anormalement basses dans le Centre et l'Est du Pacifique tropical, à l'inverse, El Niño se caractérise par des températures de surface de la mer anormalement élevées.
Les spécialistes considèrent que les épisodes El Niño et La Niña font partie des principaux facteurs qui influent sur les régimes climatiques dans de nombreuses régions du monde.
En 2008, La Niña avait été rendue responsable de températures glaciales qui avaient fait des dizaines de victimes à travers l'Europe.
Le phénomène météorologique peut également amener de fortes pluies, notamment en Indonésie, en Malaisie et en Australie, ainsi que des épisodes de sécheresse en Amérique du Sud.
AFP/VNA/CVN