Je suis ému en atteignant l'ombre de ta porte d'entrée,
Comme jadis en touchant les minces épaules de ma mère.
Cette nostalgie reste toujours la même au fil du temps,
Comme le fleuve Rouge tourbillonne en moi constamment.
En hâte je reviens vers toi, en hâte je repars ;
Tes rues, je ne puis toutes les revoir.
Heureusement reste là l'automne ventée,
L'automne des mousses vertes aux pieds des arbres âgés.
Fatigué d'autres chemins sous les chaleurs et les pluies,
En hâte je reviens vers toi retrouver mes années passées.
Dans une auberge, une fille triste écoutait les feuilles tomber,
Dehors, le crachin du soir recouvrait de longues rues.
Ô Hanoï, chaque fois que j'ai le cœur déchiré,
En hâte je reviens vers toi écouter
Mon cœur, au miroir des eaux d'automne, pleurer.
Traduit par Minh Phuong/CVN