La visite de M. Abbas "a ouvert la voie à la fin des dissensions interpalestiniennes qui représentent le plus grand danger pour la cause palestinienne", estime la direction politique de l'OLP dans un communiqué.
Le président syrien Bachar Al-Assad a examiné samedi à Damas avec M. Abbas le processus de paix au Proche-Orient ainsi que les efforts de réconciliation interpalestinienne.
"Les efforts déployés par la Syrie se répercuteront positivement sur les réunions du Caire prévus au début du mois prochain afin de réconcilier les 2 parties", ajoute le texte.
"Nous croyons que la reprise de la coordination tripartite syrienne, égyptienne et saoudienne est susceptible de résoudre la plupart des problèmes inter-arabes", ajoute l'OLP.
Damas soutient le Hamas au pouvoir à Gaza et abrite les bureaux de plusieurs autres groupes radicaux palestiniens.
Le Hamas, qui ne reconnaît pas l'État hébreu, est en conflit avec le Fatah, le parti de M. Abbas, qu'il a délogé de la bande de Gaza lors d'un coup de force en juin 2007.
Plusieurs sessions de dialogue sous les auspices de l'Égypte en vue de réconcilier les 2 parties n'ont pas abouti.
Selon le communiqué de l'OLP, la réunion entre MM. Assad et Abbas a permis d'établir une "coordination entre la Syrie et l'OLP pour faire face aux défis soulevés par la nouvelle politique américaine et le discours extrémiste de Netanyahu qui a torpillé les chances d'une paix juste et globale".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté pour la première fois le principe d'un État palestinien qui reconnaîtrait Israël comme "État du peuple juif". Mais il a rejeté le droit au retour des réfugiés palestiniens et refusé de geler la colonisation des Territoires palestiniens ainsi que tout compromis sur Jérusalem-Est.
AFP/VNA/CVN