Le ministère a prévenu que le Bengale occidental, le Bihar, l'Orissa, Jharkhand et Chhattisgarh devaient se préparer à des "actes spectaculaires de violences" perpétrés contre des policiers, des soldats et les "infrastructures économiques".
Des groupes d'insurgés rebelles ont lancé le 22 juin un appel à une grève de 2 jours pour protester contre les "atrocités" auxquelles les forces de l'ordre se seraient livrées dans le département de Lalgarh, au Bengale occidental, une zone sous contrôle rebelle depuis novembre et que l'armée tente de reprendre.
Quelque 1.800 soldats, paramilitaires et policiers sont déployés à Lalgarh, à 130 km de Calcutta, la capitale de l'État du Bengale occidental. Des rebelles présumés épaulés par des villageois auraient tué une dizaine de militants la semaine dernière.
Dans l'État voisin de l'Orissa, dont Bubaneswar est la capitale, 2 insurgés auraient été abattus par la police le 22 juin. Cet État riche en minerais est particulièrement affecté par le blocage imposé par des rebelles avec la plupart des routes coupées à la circulation automobile.
Au moins 15 des 28 États de l'Inde, sur un corridor courant de l'Est au Sud-Est du sous-continent, sont confrontés depuis 1967 à des poches de rébellions. Au total, 165 des 600 départements du pays seraient, à des degrés divers, sous l'influence de ces 10.000 à 20.000 guérilleros. Ils constituent la plus grande menace pour la sécurité nationale, avait averti en 2006 le Premier ministre Manmohan Singh.
AFP/VNA/CVN