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Devant un cinéma de Montpellier (Sud de la France), fermé pour cause de confinement, le 16 novembre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À ce jour, les professionnels, dont plusieurs redoutent un trop-plein dans les premières semaines avec plus de 400 films en attente, n'ont pas annoncé d'accord pour réguler les sorties, comme plusieurs d'entre eux l'espéraient.
Et dès l'annonce du président Emmanuel Macron d'une réouverture le 19 mai des cinémas, une série de films ont annoncé leur intention de sortir dès ce jour-là, où une jauge maximale d'un tiers de la capacité des salles devrait être appliquée.
Parmi eux, la comédie absurde "Mandibules" de Quentin Dupieux, (avec les humoristes du Palma Show et Adèle Exarchopoulos) présenté à la dernière Mostra de Venise ou "Envole-moi" de Christophe Barratier, un "feel-good" movie avec le petit-fils de "Bébel", Victor Belmondo, dans le rôle-titre.
Il faudra compter aussi avec "Seize Printemps", premier film de Suzanne Lindon, la fille de Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon, sur l'initiation amoureuse d'une lycéenne parisienne (jouée par elle-même), ou le retour d'Emmanuelle Béart dans "L'Etreinte", où elle explore la reconstruction sentimentale d'une veuve.
Du côté des productions étrangères, "Falling", drame familial sur la vieillesse, la maladie et la relation père-fils, qui marque le passage derrière la caméra de Viggo Mortensen, a annoncé son intention de sortir.
Une dizaine de films sortis juste avant la fermeture des salles fin octobre ont également prévu de retenter leur chance, à commencer par le grand gagnant des César, la comédie "Adieu les Cons", d'Albert Dupontel, dans un trio détonant avec Virginie Efira et Nicolas Marié.
Doivent également être repris "ADN" de Maïwenn ou "Drunk" de Thomas Vinterberg, tout juste auréolé de l'Oscar du meilleur film étranger.