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Des livres d'école sous la poussière après l'explosion d'une bombe à Donetsk, le 1er octobre. |
L'ONG Amnesty International dont les responsables ont visité la zone touchée par les tirs a mis cette attaque sur le compte de l'armée ukrainienne tout en estimant que les séparatistes qui "placent des cibles militaires dans des quartiers d'habitation" devaient "partager la responsabilité".
Plusieurs heures après un tir de roquette sur un arrêt de bus à Donetsk, la principale ville aux mains des séparatistes, des journalistes de l'AFP ont vu cinq corps, dont un à bord d'un autobus calciné et deux autres à une cinquantaine de mètres de distance, témoignant de la violence de l'explosion.
Selon l'administration régionale, l'explosion a fait six morts et un blessé.
À 500 mètres de là et presque au même moment, un obus est tombé tout près d'une école, provoquant la mort de quatre adultes et faisant huit blessés selon la même source. Plus de 200 personnes se trouvaient dans l'établissement, ont précisé les autorités régionales.
L'obus est tombé au moment où les élèves reprenaient le chemin de l'école dans la zone sous contrôle des indépendantistes, un mois plus tard que dans le reste de l'Ukraine.
Les élèves ont passé la fin de la matinée dans les caves de l'établissement avant de pouvoir rentrer chez eux.
AFP/VNA/CVN