>>Face à Bastia, Paris ne manque pas sa reprise
Rennes, petit à petit
Une fois n'est pas coutume, Troyes semblait être enfin en route vers un premier succès cette saison en Ligue 1. Ce grâce à son milieu Fabien Camus, auteur de sa "spéciale", une frappe limpide à une vingtaine de mètres de la surface, dès la 7e minute.
La semaine précédente, il avait déjà inscrit un but semblable sur la pelouse de Lyon (4-1) et, face à Rennes, il a même permis à Troyes de mener 2-0 en expédiant un coup franc sur la tête de Corentin Jean (15e).
Ousmane Dembélé (droite), buteur pour Rennes contre Troyes, le 16 janvier au Stade de l'Aube |
Mais les défenseurs Anele Ngcongca puis Mouhamadou Dabo ont remis Rennes en selle, offrant chacun un pénalty transformé par le défenseur Fallou Diagne (21e, 39e). Entre temps, la sensation rennaise Ousmane Dembélé avait fait preuve de beaucoup de sang froid pour aligner le gardien troyen et permettre à son équipe d'égaliser (28e).
Kamil Grosicki a parachevé le succès rennais (4-2, 82e) et, dixième à l'issue de la 16e journée, le club breton remonte progressivement au classement. Il pointe désormais - provisoirement - en 5e position, même sans Yoann Gourcuff, pas sur la feuille de match dans l'Aube contrairement à Paul-Georges Ntep, de retour après plus d'un mois d'absence.
Guingamp et Reims se font reprendre
Troyes pratiquement déjà condamné, avec 8 points pris en 21 matches, la lutte pour le maintien occupait surtout Montpellier, Bastia, Reims, Toulouse et Guingamp, qui se tenaient en 2 points de la 15e à la 19e place et jouaient tous samedi soir.
Les Bastiais ont été les seuls à gagner, 1-0 face à Montpellier grâce à Floyd Ayité (48e). Grâce à ce succès, les Corses sont 15e avec désormais 4 points d'avance sur la zone de relégation.
Guingamp a longtemps cru réussir à en faire de même face à Nantes (2-2), en menant rapidement 2-0 grâce notamment à Nicolas Benezet, d'abord buteur (3e) avant d'être passeur pour Yannis Salibur (24e). Ces deux buts ont d'abord éteint Nantes, dont l'entraîneur Michel Der Zakarian était suspendu, mais un but contre son camp de Christophe Kerbrat (63e) a relancé les Nantais, avant que Youssouf Sabaly n'égalise dans les arrêts de jeu (90+2) pour les Nantais.
Les joueurs nantais après l'égalisation face à Guingamp, le 16 janvier au Roudourou. |
Guingamp reste donc relégable, en 18e position (21 points), avec une longueur de retard sur Reims, qui a ramené un bon match nul d'Ajaccio face au Gazélec (2-2), grâce notamment à un doublé de Nicolas de Préville (23e, 31e). Mais le 'Gaz' a arraché le nul grâce à Damjan Djokovic (72e) et pointe en 13e position, juste devant Lille qui a perdu pour la deuxième fois de l'ère Antonetti, 1-0 à Bordeaux (but de Cheick Diabaté, 51e).
'Pas au top', Paris? C'est 'normal'
"C'est le début de la deuxième partie de saison, alors c'est normal qu'on ne soit pas au top", s'est défendu l'ailier brésilien du Paris SG, Lucas. L'ogre parisien a en effet beaucoup souffert en fin d'après-midi à Toulouse, mais a fini par s'imposer sur un but de l'inévitable Zlatan Ibrahimovic (1-0), qui signe ainsi sa 16e réalisation en 16 matches de championnat.
"L'important, c'est qu'on gagne quand même", a encore estimé Lucas, alors que le Paris SG compte rien moins que 23 points d'avance sur son dauphin, Angers, défait vendredi par deux pénalties d'Hatem Ben Arfa (2-1). Après la victoire contre Bastia (2-0) lors de la précédente journée, l'entraîneur parisien Laurent Blanc avait expliqué que son équipe avait beaucoup travaillé lors de son stage d'hiver au Qatar en prévision des échéances à venir, notamment en Ligue des Champions.
Ce travail n'a toutefois pas empêché des pépins physiques à Toulouse, une rechute au mollet pour Javier Pastore et un "adducteur qui a un peu lâché" pour Marquinhos, selon Laurent Blanc. Les deux ont été remplacés en cours de match.