Volley : les Bleus à une victoire de Rio

L'équipe de France de volleyball n'est plus qu'à une victoire des JO de Rio après avoir maîtrisé la Pologne 3 sets à 0 (29-27, 32-30, 25-20) en demi-finales du tournoi de qualification olympique, le 9 janvier à Berlin.

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Hasard de la compétition, les champions d'Europe disputeront l'unique sésame olympique en jeu face à la Russie, championne olympique 2012 victorieuse de l'Allemagne (3-1), que le groupe de Laurent Tillie avait battue (3-1) pour son entrée dans le tournoi.

La joie des volleyeurs français après avoir remporté le 2e set face à la Pologne, le 9 janvier 2016 à Berlin.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Battre les champions du monde 3 à 0, je dois vraiment dire chapeau à mes joueurs", a lancé le sélectionneur Laurent Tillie, tout sourire après cette 4e victoire de rang depuis l'arrivée dans la capitale allemande.
Le score ne reflète pas la physionomie de la demi-finale, du moins durant la première heure où les Bleus, clairement plus tendus par l'enjeu, ont souvent été à la faute à l'image de Ngapeth.
Ils ont eu du mal à maîtriser la puissance de feu des Mika et Kubiak et les contres polonais durant deux manches où les égalités se sont multipliées, avant de conclure à la 2e occasion le premier set et glaner le suivant à la 8e chance.
"On a fait pas mal de fautes inhabituelles, c'était très stressant, a reconnu le sélectionneur. Les Polonais avaient aussi la pression et c'est finalement eux qui ont fait les fautes aux moments importants".
À 2-0, les Français ont retrouvé leur jeu et le sourire face à un adversaire sonné et probablement fatigué du 5 sets livrés la veille pour se défaire de l'Allemagne.
Ngapeth retrouvait de sa superbe en réception et rugissait comme un lion à chaque smash claqué pour épauler le pointu Rouzier, l'ancien du six de départ et meilleur marqueur des Bleus (21 pts).
Menant 20-12, ils marquaient un temps de relâchement permettant aux Polonais de revenir mais sans grand espoir comme on pouvait le lire sur le visage de leur entraîneur français Stéphane Antiga.
"On n'était pas loin mais la France est plus forte", concédait d'ailleurs le coach polonais, ajoutant même : "Si nous on ne se qualifie pas, je préfère autant que ce soit la France qui aille aux Jeux".
"Que l'on ait un orteil à Rio, cela ne m'intéresse pas. Ce que je veux c'est avoir les deux pieds", a insisté Laurent Tillie, clairement soulagé d'avoir évité la petite finale puisque seuls les 2e et 3e du tournois auront une dernière chance fin mai au Japon.

AFP/VNA/CVN

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