Ces 3 capitales francophones de l'Union européenne sont constituées en réseau depuis le 24 mai 2006, basé sur la signature de "la déclaration solennelle des 3 maire et bourgmestres en faveur de l'usage du français dans les Institutions européennes".
Cette rencontre qui rassemblait également le recteur de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), le secrétaire permanent par intérim de l'Association internationale des maires francophones (AIMF ), les 3 présidents des universités de Luxembourg, de Strasbourg et de l'Université Libre de Bruxelles, ainsi que le directeur du Centre des études européennes de l'École nationale d'Administration française et le président de l'Alliance française de Strasbourg, a permis de faire le point sur les articulations possibles entre les 3 municipalités et la Francophonie dans les domaines de la promotion du français, de la culture d'expression française, du patrimoine, de l'aide au développement et des études universitaires en questions européennes.
Ce volet municipal s'inscrit dans une action plus large, conduite par l'Organisation internationale de la Francophonie à la demande de ses États, dont 15 sont désormais membres de l'Union européenne, qui consiste en un programme de renforcement des capacités de travail en français des diplomates, fonctionnaires et journalistes, en charge du suivi des dossiers communautaires. Quelque 12.000 experts sont dans ce cadre formés annuellement, sur la base d'accords signés avec les ministres des Affaires étrangères de 17 pays et les directeurs de 12 écoles nationales d'administration et instituts diplomatiques.
OIF/CVN