La deuxième femme

Phan Thi Vinh Hà

Ne sois pas triste quand tu vois ton fils m'aimer,

Car avant d'être à moi, il t'appartient, maman.

Son amour de jeune homme, il me l'a donné,

Mais il t'aime toute sa vie durant !

C'est toi qui l'as mis au monde maman,

Ton image est gravée dans son cœur, dans son âme.

Et moi, si aimée de lui sois-je en ce moment,

Je ne suis que la deuxième femme…

Ne sois pas triste si, des matinées ou des soirées,

Je peux lui manquer plus que tu ne le fais.

Je ne suis pourtant qu'une brise pour ton fils,

Et toi, le port d'attache de sa vie.

Je ne suis qu'une brise fragile, maman,

Qu'une autre femme peut remplacer dans son coeur.

Mais il y a cet amour qui couve en douceur

Et qu'il réserve à toi uniquement !

Il peut finir sa vie avec moi, mais aussi

Me quitter dès demain et délaisser mon âme ;

Mais toi, il t'aime et t'aimera toute sa vie.

Je ne suis que la deuxième femme…

Traduction de minh phuong/CVN

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