À Central Park, le "poumon vert" de Manhattan, la température est montée jusqu'à 39,45 degrés, selon les services météo américains, battant le record de 38,3 degrés établi le 6 juillet 1999.
La chaleur accablante s'est aussi fait ressentir à Washington, Philadelphiee (Pennsylvanie) ou encore à Baltimore (Maryland). Les températures devaient rester très élevées toute la semaine et les municipalités ont mis en place des "centres de rafraîchissement" où les personnes n'ayant pas de climatiseur à leur domicile pouvaient se reposer.
Au Canada, une masse d'air chaud et très humide recouvrait le Sud du Québec et la région de Montréal, créant une situation "accablante" pour les prochains jours, selon les services météorologiques qui ont lancé aussi un avertissement de smog (mélange d'humidité et de pollution).
La température doit atteindre 34, voire 35 degrés hier et aujourd'hui et, à cause de l'humidité, la température "ressentie" dépassera les 40°C. Les autorités municipales et sanitaires des régions concernées ont émis les avertissements habituels, demandant de boire beaucoup d'eau, de limiter les activités physiques, de rester à l'ombre, et de brancher ventilateurs et climatiseurs.
Il a été rappelé aux personnes malades ou âgées de plus de 64 ans, vivant seules, de rester en contact quotidien avec des proches pour demander leur aide en cas de besoin. Mais les hôpitaux n'avaient pas rapporté d'accroissement du nombre de patients se plaignant de la chaleur.
Aux États-Unis, la consommation d'électricité devait augmenter considérablement, le travail ayant repris après le long week-end du 4 juillet, fête de l'Indépendance. Con Ed, le principal fournisseur de courant dans la région de New York, a lancé un appel à la modération des consommateurs.
Les millions d'enfants en vacances pouvaient se rafraîchir aux fontaines ou aux bouches d'incendie -dont le jet était contrôlé par les pompiers- et les touristes se voyaient conseiller de passer plus de temps dans les musées ou les centres commerciaux que dans la rue.
D'après les services météorologiques, la vague devait s'étendre vers le Sud en milieu de semaine. "Les régions plus au sud ressentiront le brasier plus tard dans la semaine", a indiqué Alex Sosnowski, météorologiste de la société privée Accu-Weather. Les habitants du Nord-Est des États-Unis ont déjà connu plusieurs épisodes de chaleur depuis le début de l'année, le printemps n'ayant jamais été aussi chaud dans certaines parties de la région.
En août 2003, tout le Nord-Est des États-Unis et une partie du Canada avaient été plongés dans l'obscurité lors d'une gigantesque panne d'électricité.
AFP/VNA/VNA