Entretient entre le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta (2e, droite), et le ministre afghan de la Défense, Abdul Rahim Wardak (2e, gauche), le 10 avril à Washington, États-Unis. |
La visite à Washington des deux ministres, responsables de la police et de l'armée afghane dont les effectifs doivent atteindre 352.000 hommes d'ici octobre, intervient alors que le dernier obstacle majeur à la conclusion d'un partenariat stratégique entre l'Afghanistan et les États-Unis pour la période post-2014 vient d'être levé.
Les gouvernements afghan et américain sont en effet parvenus le 8 avril à un accord sur les raids nocturnes des forces spéciales contre des responsables talibans, qui seront désormais sous responsabilité afghane.
Les États-Unis espèrent avoir conclu l'accord devant clarifier les relations entre les deux pays après le retrait de la coalition internationale fin 2014 d'ici le Sommet de l'OTAN, qui doit se tenir fin mai à Chicago.
"J'ai hâte de discuter de l'avenir des forces afghanes" et notamment de la taille des effectifs sur le long terme, après le retrait des troupes de combat de l'OTAN, a dit M. Panetta en débutant sa rencontre avec les ministres afghans.
Le chef du Pentagone était notamment accompagné du plus haut gradé américain, le chef d'état-major interarmées, le général Martin Dempsey.
"L'espoir a été remplacé par le progrès réel (sur le terrain, ndlr) même s'il a été durement acquis", lui a répondu M. Wardak, qui a évoqué un "tournant crucial". "Le soutien et la coopération continue des États-Unis joueront un rôle vital pour permettre aux Afghans de passer en douceur de la transition à une décennie de transformation" du pays, a-t-il fait valoir.
AFP/VNA/CVN