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Embarquement des présumés auteurs des violences à Kwamouth. |
Photo : CTV/CVN |
Le porte-parole du gouvernement de RDC, Patrick Muyaya, avait indiqué lundi 10 octobre que le conflit ayant éclaté en juin dans la province de Mai-Ndombe entre communautés Teke et Yaka, qui portait au départ sur une affaire de taxes coutumières et s'est étendu depuis, avait fait plus de 180 morts.
Il ajoutait que la situation était "sous contrôle" des services de sécurité et de défense, qui menaient encore "des opérations de ratissage".
Mardi matin 11 octobre, des hommes ont attaqué le village de Kisia Kambulu du territoire de Bagata, dans la province du Kwilu. Venus du Mai-Ndombe tout proche, ils ont tué 13 personnes, dont deux femmes, issues de différentes communautés, a indiqué Placide Mukwa, un responsable de la société civile du Kwilu.
Ils ont aussi volé "du manioc, du maïs, des chèvres et incendié des maisons", a ajouté M. Mukwa.
"Le gouvernement provincial du Kwilu a envoyé des militaires et policiers, qui ont arrêté mercredi et jeudi 56" assaillants présumés, a-t-il affirmé.
"Il y a eu effectivement des +inciviques+ arrêtés, qui sont amenés ici à Bandundu-ville (chef-lieu du Kwilu). Je ne peux pas donner d'autres détails. Cela a trait à la sécurité", a confirmé Jean-Claude Bwanganga, ministre provincial de l'Intérieur.
Les affrontements ont provoqué le déplacement de milliers de personnes. Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) avait chiffré mardi 11 octobre le nombre de déplacés à 27.000, auxquels s'ajoutent 2.600 personnes ayant trouvé refuge au Congo-Brazzaville voisin.
AFP/VNA/CVN