L'Agence de protection de l'environnement (EPA) avait tout d'abord chiffré le coût de cette réglementation à quelque 3,5 milliards de dollars pour les entreprises, contre seulement 1,8 milliard désormais.
Le groupement des propriétaires de centrales thermiques (Council of Industrial Boiler Owners) avait de son côté avancé un coût de 20 milliards de dollars et jusqu'à 300.000 pertes d'emplois.
La révision de l'EPA fait suite à un engagement du président Barack Obama de réexaminer les réglementations de protection de l'environnement jugées excessivement coûteuses pour les industries.
La nouvelle réglementation concerne les émissions polluantes des grandes et petites centrales dans l'industrie ainsi que celles des incinérateurs de déchets solides. Aux États-Unis, environ 200.000 centrales thermiques de différentes tailles sont à l'origine de la plupart des émissions toxiques dans l'air, comme le mercure.
"Les normes du 'Clean Air Act' (loi sur l'air propre) que nous annonçons sont fondées sur les meilleures connaissances scientifiques disponibles et ont aussi résulté d'une importante contribution du grand public", a souligné dans un communiqué Gina McCarthy, responsable du bureau de l'Air et des radiations de l'EPA. "Le résultat, c'est la mise en place de protections importantes de la santé publique contre des émissions toxiques dans l'atmosphère qui affectent le développement des enfants, aggravent l'asthme et provoquent des crises cardiaques et ce à des coûts -pour les industriels- nettement moindres que ceux de la proposition initiale", a-t-elle estimé.
L'EPA publiera prochainement plus de détails sur ce processus de réexamen pour assurer une participation des citoyens et des industries.
AFP/VNA/CVN