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Dans ce contexte, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le gouvernement haïtien viennent de lancer un appel de fonds pour assurer de meilleures conditions d'hébergement à ces personnes déplacées depuis la mi-août dernier. Les flambées de violence successives à Port-au-Prince a poussé de nombreux habitants à fuir leurs foyers. De plus en plus, ils s'installent dans des sites improvisés où ils sont confrontés à des vulnérabilités supplémentaires, selon l'ONU. "Le déplacement met gravement en danger la santé, la sécurité alimentaire et économique des populations, les expose à la violence sexiste et exerce une pression sur les infrastructures locales et la cohésion sociale au sein des communautés d'accueil", a déclaré Philippe Branchat, chef de mission de l'OIM en Haïti. Selon l'OIM, près de 200.000 personnes sont désormais déplacées à l'intérieur d'Haïti, dont environ 70.000 se retrouvent dans des installations improvisées et des centres collectifs inadéquats et précaires, 31.000 dorment dehors et 34.000 sont entassées dans des salles de classe.
APS/VNA/CVN