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Margaritis Schinas a souligné la nécessité pour l'UE d'avoir de "bonnes relations" avec "les pays d'où arrivent ou transitent" les migrants, notamment la Turquie. "Avec la Turquie, nous avons une relation de partenariat sur l'immigration depuis 2016" que "nous voulons rafraîchir et améliorer compte tenu des conditions actuelles" concernant l'augmentation du nombre d'arrivées en Europe, a-t-il précisé à l'issue d'une réunion à Thessalonique des ministres des Migrations de cinq pays du sud de la Méditerranée, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, Chypre et Malte, principales portes d'entrée de migrants en Europe. Après la crise migratoire de 2015, l'UE, sous la pression surtout de l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel, avait conclu avec Ankara un pacte selon lequel la Turquie retient les migrants sur son sol, moyennant une lourde contrepartie financière - une partie des six milliards d'euros alors promis doit encore être fournie.
APS/VNA/CVN