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Un policier monte la garde à Port-au-Prince (Haïti). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Dujarric a déclaré que le secrétaire général avait évoqué la situation dans ce pays des Caraïbes dans un récent rapport mandaté par le Conseil de sécurité en octobre 2022, date à laquelle ce dernier a imposé des sanctions contre les chefs de gangs et leurs complices, avec notamment des gels d'actifs, des interdictions de voyager et un blocus sur l'importation d'armes.
"La violence liée aux gangs a continué à s'intensifier et à se propager, exposant la population haïtienne à une violence extrême et systématique. Les viols et autres actes de violence sexuelle sont omniprésents", a déclaré M. Dujarric.
Le porte-parole a indiqué que si 80% des actes criminels signalés à la police nationale avaient été commis dans la région de Port-au-Prince, les activités des gangs s'étaient également étendues à d'autres régions, notamment la vallée de l'Artibonite, les Gonaïves et le Cap-Haïtien.
Depuis que le Conseil de sécurité a imposé des sanctions aux chefs de gangs, près de 2.800 homicides et 1.500 enlèvements contre rançon ont été signalés. Le système judiciaire, la police nationale et les services pénitentiaires ont pris des mesures pour remédier à la situation, mais restent mal équipés pour rétablir l'état de droit, a-t-il ajouté.
Xinhua/VNA/CVN