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L'attaquant de la Bosnie-Herzégovine, Edin Dzeko, ouvre le score face à la France, lors du match de qualification pour le Mondial-2022 au Qatar, le 1er septembre à Strasbourg |
L'attaquant de la Bosnie-Herzégovine, Edin Dzeko, ouvre le score face à la France, lors du match de qualification pour le Mondial-2022 au Qatar, le 1er septembre à Strasbourg. Photo : AFP/VNA/CVN |
Peu inspirés en attaque, parfois inquiétants en défense, indisciplinés à l'image de Jules Koundé exclu rapidement en seconde période, les Bleus sont loin d'avoir trouvé le "nouvel élan positif" que le capitaine Hugo Lloris était venu chercher en Alsace deux mois après l'échec continental.
Avant d'aller à Kiev samedi 28 août, l'équipe de France conserve cependant la tête du groupe D avec huit points en quatre matches, devant l'Ukraine (4 pts en 4 matches) qui a subi un accroc mercredi 1er septembre au Kazakhstan (2-2). La Finlande, son adversaire mardi 31 août à Lyon, compte deux points après deux rencontres disputées.
"Evidemment, on voulait prendre 3 points mais les phases de qualifications sont difficiles pour tout le monde. On a un point de plus, il faudra aller en chercher plus dans les autres matches", a tenté de positiver le sélectionneur Didier Deschamps sur M6.
Dans un stade de la Meinau à guichets fermés, avec 21.750 spectateurs recensés, les champions du monde ont peiné à se montrer dangeureux face au bloc à cinq défenseurs de la Bosnie, déjà difficile à manoeuvrer fin mars à Sarajevo (1-0).
Sans grande idée offensive, ils s'en sont remis aux longs ballons de Paul Pogba (4e, 8e, 14e, 20e, 68e), principalement pour Karim Benzema et Kylian Mbappé, auteur par ailleurs d'un poteau sortant dans un angle très fermé (27e) et de deux actions où il a réclamé en vain un penalty (21e, 59e).
Surtout, ils ont de nouveau affiché une fébrilité inquiétante en défense, leur point faible à l'Euro avec six buts encaissés en quatre matches, dont la moitié durant le huitième de finale perdu aux tirs au but contre la Suisse (3-3, 4-5 tab).
Encore menés
Cela s'est traduit par de trop nombreux coup francs concédés, face à un spécialiste de l'exercice : Miralem Pjanic. Le milieu du FC Barcelone, très peu utilisé en Catalogne, a fait chauffer les gants de Lloris (35e), une première alerte qui a sonné comme une prémonition.
Car une minute plus tard, le portier de Tottenham est allé chercher le ballon au fond de ses filets, concédant l'ouverture du score comme lors des trois matches précédents...
Le défenseur de la Bosnia-Herzégovine, Branimir Cipetic, à la lutte avec l'attaquant français Kylian Mbappé, lors du match de qualification pour le Mondial-2022 au Qatar, le 1er septembre à Strasbourg. |
À l'origine de l'action, les Bleus se sont retrouvés en grande difficulté sur une nouvelle mauvaise passe de Thomas Lemar, remplacé dès la pause par le néo-Bleu Aurélien Tchouaméni après une première période totalement ratée. Il n'en fallait pas plus à Edin Dzeko pour convertir une de ses rares occasions, du pied gauche depuis l'extérieur de la surface (36e).
Les hommes de Deschamps ont cependant bénéficié d'un coup de chance pour égaliser rapidement par Antoine Griezmann (40e), déjà buteur à Sarajevo à l'aller. Sur un corner obtenu et tiré par Mbappé, la tête défensive de Dzeko a rebondu dans le dos du Français. Le but a été validé après recours à la vidéo pour savoir si le ballon avait bien franchi la ligne.
La VAR a fait son retour en seconde période, pour le malheur des Bleus cette fois. Jules Koundé, aligné comme latéral droit en l'absence de Benjamin Pavard, blessé, s'est fait exclure sur un vilain tacle infligé à Sead Kolašinac, initialement sanctionné d'un carton jaune.
Cela n'a pas arrangé les affaires de Deschamps, contraint de sacrifier le milieu Jordan Veretout pour faire entrer Léo Dubois en défense.
Le joueur de l'AS Rome avait pourtant montré une belle activité dans l'entrejeu pour sa première sélection, à 28 ans, à la place de N'Golo Kanté finalement forfait pour ce rassemblement. L'ancien Nantais, averti en première période, a proposé des solutions, montré de l'envie et comblé quelques errances défensives, notamment en rattrapant Ermedin Demirovic parti dans le dos de Presnel Kimpembe et Raphane Varane (19e).
En fin de partie, les Bleus ont poussé malgré leur infériorité numérique, en vain. Pour retrouver le goût de la victoire, il faudra faire plus et mieux dès samedi 4 septembre à Kiev, puis mardi prochain 7 septembre à Lyon contre la Finlande.
AFP/VNA/CVN