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Le dirigeant de la RPDC, Kim Jong-Un inspecte une usine à Pyongyang le 21 juin. |
Le 23 juin, le Conseil de sécurité a dans une déclaration unanime estimé que les deux essais d’un nouveau missile effectués le 22 juin par la RPDC constituaient "une grave violation" des résolutions de l’ONU, qui interdisent à Pyongyang toute activité balistique ou nucléaire.
Les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont appelé les États de l’ONU à "redoubler d’efforts pour appliquer pleinement" les sanctions déjà imposées à Pyongyang. Dans un communiqué rendu public par l’agence officielle KCNA, Pyongyang a rejeté cette condamnation, y voyant "un produit de l’arbitraire violant la souveraineté d’un État indépendant".
Dans ce communiqué, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a accusé le Conseil de sécurité de présenter "le noir comme étant du blanc". Lors du Congrès du parti au pouvoir en mai, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait prévenu que la RPDC poursuivrait son programme de développement d’armes nucléaires en dépit des sanctions de l’ONU et de la condamnation quasi-unanime dans le monde de ses essais de nouveaux missiles.
Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a également accusé les États-Unis d’attiser les tensions entre la RPDC et la Corée du Sud en envoyant des armes à Séoul. Il s’agit "d’une erreur stratégique persistante ... qui conduit la situation sur la péninsule nord-coréenne vers une phase extrême incontrôlable", a estimé le porte-parole.