Prudente, la Bourse de Paris termine proche de l'équilibre

La Bourse de Paris a terminé proche de l'équilibre jeudi 13 septembre (-0,08%), la prudence restant de mise dans un contexte dominé par les tensions commerciales, à l'issue d'une journée marquée par les réunions de plusieurs banques centrales.

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La Bourse de Paris termine jeudi 13 septembre en quasi équilibre.
Photo: AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a perdu 4,01 points, à 5.328,12 points, dans un volume d'échanges moyen de 3,2 milliards d'euros. La veille, il avait fini en nette hausse de 0,91%. La cote parisienne a fait ses premiers pas à l'équilibre avant de s'élancer dans le vert, mais n'est pas parvenue à conserver son avance jusqu'en fin de séance. L'indice a d'abord effectué "un rattrapage technique, compte-tenu de sa baisse récente", a commenté Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion. Il a également été aidé par "l'appréciation un peu plus positive de la part des investisseurs des relations commerciales", a-t-il complété.

Chinois et Américains se disent prêts à reprendre le dialogue pour éviter une escalade de leur guerre commerciale. Les opérateurs restaient toutefois prudents dans l'attente d'annonces concrètes. "L'autre élément important, c'était la réunion de la Banque centrale européenne, mais elle n'a pas apporté grand chose de nouveau", a indiqué l'expert. Comme anticipé, la Banque centrale européenne a maintenu ses taux d'intérêt au plus bas et confirmé l'arrêt à la fin de l'année de son vaste programme de rachats nets d'actifs.

L'institution de Francfort a légèrement abaissé sa prévision de croissance pour 2018 et 2019 en zone euro, à 2,0% contre 2,1% et à 1,8% contre 1,9% respectivement.  "La très légère révision à la baisse de la croissance était attendue par les marchés, il s'agissait plutôt d'une confirmation que d'une nouveauté", selon M. Larrouturou. Les investisseurs ont également pris connaissance des conclusions des réunions de la Banque d'Angleterre (BoE) et de celle de Turquie. La BoE a opté sans surprise pour le statu quo de sa politique monétaire, tandis que celle de Turquie a fortement relevé son principal taux d'intérêt dans un effort pour endiguer la hausse rapide de l'inflation et stopper la chute de la livre turque.

Michelin en tête du CAC

Du côté des indicateurs, le taux d'inflation en Allemagne s'est bien élevé à 2,0% en août sur un an, soit le même niveau que juillet, tandis qu'en France, les prix à la consommation ont augmenté de 2,3% en août sur un an, un niveau stable comparé à juillet, selon des données définitives. Les prix ont légèrement augmenté aux États-Unis en août et affiché un taux en glissement annuel en léger ralentissement à +2,7%.  Sur le terrain des valeurs, Michelin a fini en tête du CAC 40, dynamisé (+3,64% à 102,60 euros) par la confirmation de ses perspectives pour 2018. Le reste du secteur automobile a terminé dans le vert, Renault prenant 1,67% à 71,68 euros, Peugeot 0,55% à 23,75 euros et Valeo 0,06% à 35,70 euros.

Natixis est monté de 3,08% à 5,95 euros, alors que le groupe bancaire mutualiste BPCE a annoncé vouloir racheter pour 2,7 milliards d'euros son activité de financements spécialisés à sa filiale cotée, lui offrant ainsi les moyens de se renforcer dans la gestion d'actifs. Le reste du secteur a repris des couleurs après avoir été mis sous pression la veille, à l'instar de la dette italienne, du fait de nouveaux soubresauts autour du budget du pays. Crédit Agricole a pris 1,64% à 12,29 euros, BNP Paribas 1,36% à 51,29 euros et Société Générale 1,00% à 35,52 euros.

Les valeurs pétrolières ont reculé dans le sillage de la baisse des cours du baril. TechnipFMC a perdu 3,20% à 25,40 euros et Total 0,65% à 53,53 euros.  Korian a bondi de 9,48% à 33,02 euros, bénéficiant du relèvement de ses objectifs pour 2018 après avoir vu son bénéfice net bondir au premier semestre grâce à son plan de relance en France et à l'augmentation de son parc.

À l'inverse, Rubis a plongé de 10,58% à 45,20 euros après des résultats au premier semestre inférieurs aux attentes et l'abaissement par Berenberg de son objectif de cours pour l'action. Publicis a été pénalisé (-2,67% à 50,26 euros) par l'abaissement de son objectif de cours par Credit Suisse. Rexel a souffert pour sa part (-3,95% à 12,76 euros) d'un début de suivi de son titre avec la recommandation "sous performer" par Mainfirst.


AFP/VNA/CVN

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