Le Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville. |
Aujourd’hui, seul l’Institut national de musique du Vietnam siégeant à Hanoi est habilité à la formation doctorale. Chaque année, il sélectionne environ six étudiants, mais la plupart d’entre eux sont originaires du Nord. Ceux du Sud et du Centre ont peu de chance de suivre cette formation faute de moyens financiers et de temps. S’ils veulent faire une thèse, ils doivent s’engager dans un autre cursus tel que la culture traditionnelle. Sept enseignants du Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville participent actuellement à une formation doctorale à l’Université des sciences sociales et humaines de Hô Chi Minh-Ville ou à l’Institut d’études culturelles et sociales du Sud.
Un concert dans le Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville. |
Dans le Sud, disposer d’une formation doctorale s’impose aujourd’hui. Quelques milliers d’étudiants souhaitent continuer leurs études post-universitaires après leur licence, le cas échéant jusqu’à l’agrégation. Beaucoup d’écoles d’art et de culture ont besoin en ressources humaines d’un niveau doctoral. «Selon les statistiques, il y a très peu de docteurs en musique dans le Sud, et de plus, ils sont très âgés, de 60 à 80 ans. Former leurs successeurs s’impose désormais», souligne Mme Minh Huong.
«Le Conservatoire de Hô Chi Minh-Ville est aux normes exigées pour dispenser des formations doctorales. Le Département de formation du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme soutient ce projet qui ne fait que répondre aux besoins raisonnables mais urgents du Sud», affirme le professeur adjoint et docteur Dào Manh Hùng, chef dudit Département de la formation.
Hai Vu/CVN