Le «bac» est l’un plus importants examens du système éducatif. Le ministère prépare deux projets, «Renouvellement profond et intégral de l’éducation et de la formation du Vietnam», et «Renouvellement des manuels après 2015», qui comprennent également une modification des examens, dont le baccalauréat, ainsi que l’admission aux universités.
Plusieurs avis avancés proposent la suppression de l’une des deux épreuves, le baccalauréat ou le concours d’entrée à l’université, car ces deux épreuves ayant lieu dans une période très courte sont considérées comme une perte de temps, d’argent, d’énergie et, surtout, comme une source particulière de stress pour les candidats.
L'organisation de l'examen du bac et celle du concours d’entrée à l’université dans une brève période entraînent des pertes d’argent et d’énergie pour les candidats. |
Photo : Lâm Khanh/VNA/CVN |
«Le MEF soutient la méthode de contrôle continu des connaissances durant les trois années de lycée, et dont les résultats serviront à l’admission de l’élève à une université ou à une école secondaire. Une telle orientation est estimée efficiente, mais il faut particulièrement peser le pour et le contre avant de statuer», a soulligné le vice-ministre de l'Éducation et de la Formation, Nguyên Vinh Hiên. Si l'examen du bac est supprimé, la qualité de l'éducation baissera forcément, selon le professeur Nguyên Minh Thuyêt. Photo : Quy Trung/VNA/CVN
«Ce n’est pas la suppression de cet examen qui résoudra les faiblesses l’éducation nationale», a déclaré M. Thuyêt en s’inquiétant de ce que «nous avons supprimé presque toutes les examens de l’enseignement général. Maintenant, si c’est au tour du baccalauréat, il n’y aura plus de critères pour évaluer les élèves et la qualité de l’éducation baissera forcément».
«Cet examen doit être maintenu mais modifié. Je pense que système d'examen final est inadapté. Il serait plus juste et efficace d'instaurer un contrôle continu sur trois ans avant de passer un examen final qui ne serait qu'une dernière étape», a estimé de son côté M. Nhi en proposant que le Service de l’éducation et de la formation se charge d’organiser les examens finaux si ce modèle est adopté.
Le baccalauréat pose beaucoup de problèmes dans de nombreux pays du monde. Aux États-Unis, le nombre d’États qui l’organisent augmente progressivement, puisqu’ils sont passés de 22 en 2005 à 28 États en 2010. La Russie, qui l’a supprimé, tente désormais de le rétablir. Quant à la France, son créateur, elle hésite entre le maintenir ou le supprimer.
Duy Minh/CVN