Investissements dans l’eau potable et l’éducation des régions difficiles

L’État vient d’entériner deux grandes mesures attendues par ses concitoyens dans des domaines importants que sont l’éducation et la santé publique. Un nouveau pas pour lutter contre les inégalités.


Le projet d’alimentation en eau potable de Hanoi
Le gouvernement vient d’approuver le projet d’alimentation en eau potable de Hanoi d’ici 2030, vision 2050. Et les chiffres ont été donnés, avec environ 72.000 milliards de dôngs investis d’ici 2030. D’ici à 2020 précisément, 50.000 milliards de dôngs seront débloqués pour financer la construction des usines chargées du traitement des eaux souterraines, l’usine du fleuve Rouge, celles de la rivière Duông (1re et 2e étape), de la rivière Noire (2e étape) et le réseau de conduites d’eau.

Les enseignants mutés dans les régions difficiles percevront une prime de départ équivalente à dix mois de SMIC. Photo : Quy Trung/VNA/CVN


La décision gouvernementale souligne les projets prioritaires jusqu’en 2020. Les bénéficiaires des investissements d’ici à 2015 sont celui d’alimentation en eau potable du bourg de Yên Viên (10.000m3/24h), de doublement de la puissance de l’usine de production d’eau potable Son Tây 2 (10.000m3/24h actuellement), et de construction de l’usine du fleuve Duông (capable de traiter 150.000 m3 d’eau puisée de la nappe phréatiques toutes les 24 heures), pour ne citer qu’eux.
De 2015 à 2020, les investissements seront injectés pour le doublement de la puissance de l’usine de production d’eau potable de la rivière Noire (puissance actuelle de 300.000m3/24h), la construction de l’usine du fleuve Rouge (300.000m3 /24 h), etc.
Si certaines des usines traitant les eaux souterraines déjà existantes seront maintenues telles quelles, d’autres se verront réduire leur puissance pour être transformées en stations de pressurisation, à l’instar de Phap Vân, Tuong Mai, ou encore de Ha Dinh.
Lutte contre les «déserts éducatifs»
Dans un tout autre domaine, le gouvernement vient de publier un arrêté concernant l’augmentation de la subvention des enseignants et gestionnaires du secteur éducatif mutés dans les régions aux conditions économiques et sociales particulièrement difficiles.
Ainsi, ces fonctionnaires percevront une prime de départ équivalente à dix mois de SMIC, prime qui est actuellement de quatre millions de dôngs.
Les enseignants et gestionnaires du secteur éducatif qui partent avec leur famille recevront également une subvention afin de couvrir les frais de transport (personnes et effets personnels). Quant à la subvention de transfert de région, elle équivaudra désormais à 12 mois de SMIC (à noter qu’elle s’élève actuellement à 6,5 millions de dôngs).
Depuis le 15 avril 2013, les enseignants et gestionnaires du secteur éducatif qui - ayant terminé leur mission dans les régions aux conditions économiques et sociales particulièrement difficiles - ne sont pas réaffectés par l’organisme concerné dans l’établissement où ils exerçaient avant leur départ, percevront une pension équivalant à 70% de leur salaire actuel. Ces derniers n’auront néanmoins pas le droit de toucher la pension réservée aux personnes travaillant sur une longue période dans les régions aux conditions économiques et sociales particulièrement difficiles.
Il s’agit-là, en substance, du contenu de l’arrêté N°19/2013/ND-CP qui modifie et complète certains articles de l’arrêté N°61/2006ND-CP, publié le 20 juin 2006 par le gouvernement.

Hoàng Hoa/CVN

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