M. Moubarak "a appelé Israël à arrêter toutes les activités de colonisation, y compris le +développement naturel+ des colonies" de Cisjordanie, a affirmé le porte-parole, Soleiman Awad, dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre entre les 2 dirigeants, Le 13 septembre, au Caire.
Il a également appelé M. Netanyahu à "faire cesser les tentatives de judaïser Jérusalem et l'a prévenu contre les conséquences dangereuses de telles tentatives sur les efforts de paix". Il a souligné la "sensibilité" de la question de Jérusalem (dont la partie orientale a été annexée par Israël en 1967) pour le monde arabo-musulman.
M. Moubarak a encore jugé "inopportun" de négocier sur des "frontières provisoires" pour un futur État palestinien au lieu de frontières définitives.
M. Netanyahu a quitté la présidence égyptienne sans faire de déclaration à la presse. Il a rejoint Israël dans la soirée après cette visite de quelques heures au Caire, où il a rencontré M. Moubarak pour un iftar, le repas de rupture du jeûne de ramadan, auquel participait également le chef des services de renseignement égyptiens, Omar Souleimane.
Les efforts diplomatiques se multiplient pour ressusciter le processus de paix au Proche-Orient, avec une nouvelle navette de l'envoyé spécial américain, George Mitchell, dans la région. Mitchell s'est entretenu dimanche à Jérusalem avec le président israélien Shimon Peres, tout juste remis d'un bref malais, le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman et le ministre de la Défense, Ehud Barak.
"Je pense sincèrement qu'il y a une vraie opportunité de renouveler les négociations avant la fin du mois. Je pense que le temps est venu pour le faire", a déclaré M. Peres aux côtés de George Mitchell.
L'administration Obama souhaite réunir un sommet tripartite avec les dirigeants israélien et palestinien en marge de l'Assemblée générale de l'ONU dans le mois.
Indiquant que des différends demeurent entre les parties, le président Shimon Peres a souligné qu'Israël est entièrement d'accord avec le président Obama sur le rôle essentiel et que les différends actuels sont gérables.
Pour sa part, M. Mitchell a déclaré que le gouvernement américain comprend l'urgence de la situation et compte achever la phase actuelle des discussions "dans un proche avenir dans le temps suggéré" afin que les parties puissent passer à la phase suivante. L'émissaire américain a également noté que les 2 parties "travaillent durement" pour atteindre un accord sur les questions en suspens, et a souligné qu'il est dans l'intérêt des 2 parties d'atteindre la paix dans la région. Le 14 septembre, il devait rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant de discuter aujourd'hui avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
AFP-XINHUA/VNA/CVN