Priorité à la construction des infrastructures de communication

"Pour développer le pays, il faut donner la priorité à la construction des infrastructures. Pourtant, dans le contexte de ralentissement économique, la réalisation des ouvrages sera plus difficile à cause du manque de capitaux", a affirmé Trân Ngoc Hùng, président de l'Association générale de la construction du Vietnam, lors d'un séminaire organisé le 27 mars à Hanoi.

Cet événement a pour but d'analyser les influences de la récession économique mondiale sur le secteur de la construction au Vietnam.

Au dire d'experts, dans ce contexte économique difficile, la meilleure solution est de renforcer les investissements dans la construction de base, notamment les voies de communication. Puisque cela aide les chômeurs à trouver un emploi et dope la production d'acier, de ciment et l'exploitation du sable. Aucun doute que l'actuel réseau d'infrastructures de communication ne répond pas à la demande économique du pays. Donc, la tâche la plus urgente est d'améliorer la qualité des routes pour attirer les investisseurs. "Dans un contexte de manque de capitaux, il est indispensable d'accorder une priorité à la construction des ouvrages les plus importants", a souligné un participant au séminaire.

Pour mobiliser les fonds en la matière, le pays a recouru aux aides publiques pour le développement, accordées par les pays et les institutions financières internationales. Ces dernières années, ces fonds ont augmenté via les émissions d'obligations gouvernementales.

Selon Nguyên Trong Tin, chef du Département des infrastructures urbaines, relevant du ministère du Plan et de l'Investissement, d'ici à 2010, bon nombre de routes seront ouvertes au trafic. Trân Van Huynh, président de l'Association des matériaux de construction du Vietnam, a proposé d'utiliser le ciment dans la construction de routes pour réduire le coût. Ainsi, la puissance des cimenteries nationales est estimée actuellement à 45 millions de tonnes et ce chiffre sera porté à plus de 55 millions de tonnes en 2010. Les usines nationales sont capables de répondre à la demande sur le marché domestique en ciment et d'en exporter une partie. C'est pourquoi, "nous devons mieux exploiter cet atout", a souligné Trân Van Huynh. Tandis que le taux de routes cimentées dans plusieurs pays dans la région est de 40-60%, au Vietnam, il n'est que près de 20%. En plus, la durée de vie des routes cimentées est 3-4 fois supérieure à des routes asphaltées.

Tùng Chi/CVN

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