M. Phuc a fait part de 3 étapes concrètes du projet précité concernant les statistiques, les examens des procédures administratives et l'abolissement de certaines d'entre elles. Ce qui permettra des changements positifs dans la pratique des réformes administratives, a-t-il affirmé.
En tant que président du Conseil de consultation et de réforme administrative (CCRA) et du groupe de travail du projet N°30, M. Phuc a répondu aux questions des investisseurs relatives à la sanction des infractions en éclaircissant le contenu majeur du projet "plein de faisabilité", élaboré sous la houlette directe du Premier ministre Nguyên Tân Dung, en se basant sur la réalité de la pratique des réformes administratives au Vietnam.
Concernant la gestion d'État pour la période 2007-2010 (toujours du projet N°30), M. Phuc a précisé que le Vietnam prenait en "grande considération" l'investissement direct étranger (IDE). Il a souligné un énorme effort du gouvernement pour pratiquer cette réforme et développer l'économie nationale. Ainsi en 2008, l'IDE a-t-il triplé en comparaison de l'année précédente. Pourtant, la réforme administrative "ne répond pas encore à la demande et à l'objectif prévus", selon lui. Et d'affirmer que le déploiement du projet N°30 revêt une signification importante et traduit la haute détermination du gouvernement vietnamien, garantissant la transparence et l'ouverture entre l'État, le peuple et l'entreprise surtout le secteur à capital étranger.
En analysant les questions adressées par des compagnies étrangères au Vietnam, M. Phuc a réitéré les objectifs du projet : assister la réalisation du plan quinquennal socioéconomique 2006-2010 ; réaliser les engagements du Vietnam avec l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ; édifier une administration démocratique, professionnelle, efficace et de haute efficacité. Ce pour prendre une part importante à la lutte contre la corruption, à la simplification des formalités en évitant les tracasseries pour la population et les entreprises.
Le Vietnam se classait par la revue Forbes l'an dernier 113e parmi 127 pays ayant des conditions commerciales favorables en Asie du Sud-Est. Pourtant, selon l'économiste Pham Chi Lan, la plupart des critères sur lesquelles se basait Forbes ne sont pas des points forts du Vietnam, malgré son bon nombre de progrès. À son avis, le Vietnam devrait faire tout son possible pour améliorer davantage la pratique du droit de propriété intellectuelle et la compétitivité.
Dô Lê/CVN
(23/03/2009)